Les produits agricoles en provenance du Maroc sont toujours dans le viseur de la section de Vox à Ceuta, rapporte Ceuta Al Dia. Ainsi, son groupe parlementaire dans l'enclave espagnole prévoit de présenter, dans les jours à venir, une proposition de loi conditionnant l'octroi de contrats publics dans le secteur de la restauration à l'utilisation exclusive de «produits d'origine espagnole ou de l'Union européenne». Tout en reconnaissant que «l'Espagne a d'excellents aliments de qualité optimale», la formation d'extrême droite accuse la législation espagnole et européenne, d'avoir «imposé progressivement une série d'exigences phytosanitaires, d'emploi ou de bien-être animal, sans tenir compte des opinions des agriculteurs». Dans son réquisitoire, Vox souligne que l'Union européenne a multiplié de façon exponentielle les importations en provenance de pays tiers dont le royaume. «L'importation de pastèque du Maroc a enregistré une hausse de 80% durant les cinq dernières années et des tomates du pays africain ont augmenté de 148% en une décennie», s'alarme le parti. Cette proposition de loi intervient moins de deux semaines après le succès réalisé par Vox en Andalousie. Le 23 décembre, la plénière du Parlement andalou a adopté une initiative rédigée par Vox exigeant des soumissionnaires aux appels d'offres dans les secteurs de la restauration d'utiliser exclusivement des produits agricoles espagnols. D'ailleurs, les arguments présentés par Vox Ceuta, sur la tomate et la pastèque du Maroc pour défendre sa proposition, sont intégralement puisés du texte de Vox Andalousie.