La Commission européenne met régulièrement à jour, sur la base des nouvelles données scientifiques disponibles, les conditions phytosanitaires d'importation afin d'éviter l'introduction sur le marché de l'Union européenne de végétaux infectés par des organismes nuisibles (parasites et maladies) et de limiter leur propagation, s'ils sont malgré tout introduits. La nouvelle règlementation, qui entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2018, introduit entre autres mesures la nécessité de munir les tomates importées au sein de l'Union européenne, quel que soit leur pays d'origine, de certificats phytosanitaires issus des autorités compétentes. Par conséquent, à partir du 1er janvier, les tomates seront soumises à un contrôle phytosanitaire aux points d'entrée de l'Union européenne. Tandis que le contrôle documentaire s'appliquera à 100% des certificats présentés, le contrôle physique (qui permet d'évaluer les aspects de santé végétale) sera réduit dans le cas des tomates en provenance du Maroc à seulement 5% des volumes importés, en raison de la situation phytosanitaire actuelle satisfaisante de la production de tomates au Maroc. Le Royaume figure ainsi sur la liste des pays bénéficiant de contrôles allégés à l'exportation de tomates vers l'Union européenne. La Commission européenne travaille aussi étroitement avec l'ONSSA pour accompagner les professionnels du secteur agricole dans leur adaptation aux nouvelles conditions d'importation. Notamment afin de compenser la surcharge administrative liée à l'émission des nouveaux certificats phytosanitaires, l'Union européenne a mis à la disposition de l'ONSSA le système de certification Traces pour l'exportation de produits d'origine végétale.