Dans le cadre des opérations proactives visant à faire face aux menaces terroristes, le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a procédé, sur la base d'informations précises fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), au démantèlement, mardi, d'une cellule terroriste composée de trois individus partisans présumés de « Daech », s'activant dans la ville de Kénitra, indique le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Selon les premiers éléments de l'enquête, les suspects, âgés entre 21 et 31 ans, ont adhéré à des actes d'apologie et de propagande au profit de « Daech », tout en incitant à perpétrer des actes terroristes dans le Royaume, suivant l'agenda destructeur de ce groupe terroriste, précise la même source. → Lire aussi : Démantèlement à Béni Mellal d'une cellule terroriste présumée de "Daech" Les données disponibles révèlent, ajoute le communiqué, que l'un des éléments arrêtés a tenté de rallier « Daech » tant sur la scène syro-irakienne que dans ses factions actives en Afrique de l'Ouest, avant de décider de commettre un acte terroriste d'envergure au Maroc en coordination avec les autres membres de cette cellule. Cet élément était aussi en contact permanent avec un des éléments extrémistes interpellé le 9 novembre 2018 à Aït Melloul pour son implication, avec un autre individu, dans la planification pour l'exécution de projets terroristes dangereux dans le Royaume, selon la même source. Les mis en cause seront présentés devant la justice dès la fin de l'enquête qui se déroule sous la supervision du parquet compétent selon les dispositions de la loi, conclut le communiqué.