Le polisario est une organisation terroriste impliquée dans la criminalité transfrontalière, comme l'ont confirmé plusieurs rapports irréfutables, a souligné l'agence de presse argentine indépendante Total News. Dans un article intitulé « la condamnation des activités terroristes du front polisario s'intensifie », l'agence écrit que le polisario est une organisation terroriste liée à la criminalité organisée, ajoutant qu'il existe de nombreuses preuves confirmant que cette entité fantoche traîne une longue histoire jalonnée d'activités terroristes et dont les liens avec le crime international organisé ne peuvent être dissimulés. Les liens entre le polisario et les organisations terroristes et de criminalité transcontinentale ont été pointés du doigt à maintes reprises par de nombreux experts en matière de sécurité, écrit à ce sujet l'académicien argentin, Adalberto Carlos Agozino, qui s'arrête sur un nouveau rapport européen, publié récemment par l'Institut flamand pour la Paix faisant état de l'implication des séparatistes dans des actions terroristes dans la région sahélo-saharienne. Le rapport intitulé « Marchés illicites et acquisition d'armes à feu par les réseaux terroristes en Europe », élaboré par un groupe international d'experts en armes à feu, relève que la collusion entre le polisario et les groupes terroristes qui opèrent dans la région, a été encouragée par la situation en Libye, ajoute ce professeur à l'Université John F. Kennedy de Buenos Aires. Citant ce rapport, Agozino ajoute que la région sahélo-saharienne a connu, au cours de la période 2010-2016, des incidents violents impliquant le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), le front polisario et Ansar Dine. Lire aussi : Charles Saint-Prot : Le «polisario» a toujours été un mouvement fantomatique dépendant de l'Algérie Outre son implication dans le terrorisme, le polisario qui, grâce à l'appui de l'Algérie et après la chute du régime de Kaddhafi en Libye, dispose d'un arsenal relativement important, s'adonne aujourd'hui à des activités hautement lucratives à travers le trafic illégal et le vente du surplus d'armes, ajoute ce spécialiste en relations internationales et en questions stratégiques, citant toujours le même rapport. L'implication des séparatistes dans des actions terroristes ne date pas d'aujourd'hui, fait-il remarquer, rappelant que les séparatistes se sont attaqués dans les années 1970 et 1980 à des chalutiers espagnols qui opéraient dans les eaux territoriales du Royaume, au large du Sahara, tuant et blessant plus de 300 personnes innocentes. Les terroristes du polisario n'ont fait l'objet jusqu'à présent ni d'enquêtes ni de châtiment pour leurs crimes, selon l'Association canarienne des victimes du terrorisme (ACAVITE), écrit encore l'auteur de l'article, avant de mettre l'accent sur les preuves ayant confirmé l'implication des séparatistes dans des activités lucratives de l'enlèvement de volontaires étrangers qui se rendent dans la région dans le cadre d'actions humanitaires, notamment ceux travaillant pour des ONGs européennes. Citant un rapport de l'Office antifraude de l'Union européenne (Olaf), Agozino s'arrête par ailleurs sur la collusion entre les séparatistes et des responsables algériens pour la malversation et le détournement des aides humanitaires internationales destinées aux séquestrés dans les camps de Tindouf. Aux yeux de l'académicien argentin, il n'y aura pas de véritable sécurité dans la région sahélo-saharienne tant que le polisario maintient fermés les horizons devant les séquestrés de Tindouf, qui sont exposés à la radicalisation, disposés à rejoindre les organisations terroristes et à se livrer aux activités illicites dans un climat marqué par la prolifération de la pauvreté et le désespoir.