L'implication du polisario dans des actes terroristes dans la région sahélo-saharienne a une nouvelle fois été pointée du doigt. En soutenant et en finançant les séparatistes, le régime algérien confirme, si besoin était, son lien direct avec l'activité terroriste qui « prolifère » dans la région, estime l'académicien et expert argentin en sciences politique, Adalberto Carlos Agozino. Dans une analyse publiée par l'agence de presse argentine indépendante « Total News », l'académicien affirme que « le régime algérien ne se contente pas seulement d'assurer la protection et le financement des séparatistes du polisario, mais il approuve aussi leurs liens avec le terrorisme » . Pour Adalberto Carlos Agozino, l'Occident « est appelé à se demander sur les garanties qui peuvent être présentées par le régime algérien face au terrorisme, alors que ce même régime « assure la protection et le financement du front polisario, et pire encore il approuve les liens qu'entretiennent les séparatistes avec l'Iran, qui entraîne leurs milices et leur fournit du matériel de pointe qui finit par tomber entre les mains des groupes terroristes ». L'auteur de « Geopolítica del Sahara-Sahel » (Géopolitique du Sahara-Sahel, 2013), relève un autre paradoxe. Il écrit à ce propos que « le régime algérien, qui ne cesse d'afficher son hostilité à l'encontre de l'intégrité territoriale du Maroc en soutenant les séparatistes du « polisario », n'hésite pas d'user de tous les moyens pour lutter contre les mouvements amazighs ». La persécution de ces mouvement s'intensifie chaque fois qu'ils demandent, de manière pacifique et légale, l'autonomie de leurs régions, fait-il encore remarquer. Dans le même ordre d'idées, l'expert argentin dresse un tableau sombre de la situation politique et socio-économique et de la liberté d'expression en Algérie. C'est à se demander, souligne-t-il, « si le regard du monde occidental n'est pas obstrué par un +rideau de fer+ qui l'empêche de voir les violations des droits de l'Homme systématiques commises par le régime algérien ».