Figure incontournable de l'afropop, star internationale à l'énergie incandescente, la chanteuse nigériane promet un show total, entre transe collective et déclaration d'amour à l'Afrique. Le Festival Mawazine continue de mettre en lumière les reines de la scène africaine. Et Yemi Alade en est sans doute la plus flamboyante. Révélée en 2009, propulsée au sommet en 2013 avec le tube planétaire Johnny (plus de 170 millions de vues sur YouTube), elle a depuis conquis le monde à force de talent, de rythme et d'engagement. Née dans l'Etat d'Abia, au Nigeria, Yemi Alade est aujourd'hui bien plus qu'une artiste : elle est une ambassadrice culturelle, une militante joyeuse, une voix de femme libre et forte. Elle incarne une jeunesse africaine moderne, connectée, stylée, fière de ses racines et de ses langues : elle chante en anglais, en pidgin, en yoruba, en français, et parfois même en swahili. Sa musique est un pont entre les cultures, un appel à l'unité. Celle que l'on surnomme affectueusement "Mama Africa" brille par sa capacité à mêler les genres : afrobeat, coupé-décalé, rumba congolaise, R&B, highlife... Le tout servi par une présence scénique saisissante et des shows à couper le souffle. Sur scène, elle ne chante pas : elle électrise. Elle ne performe pas : elle transforme. En 2024, Yemi Alade a frappé fort avec Rebel Queen, un album manifeste sur l'émancipation, la sororité, la résilience. Elle y alterne bangers irrésistibles (Lipeka, Fake Friends) et ballades intimes. En 2025, elle poursuit l'élan avec une tournée mondiale – Coachella, Montréal, Nairobi... et désormais Rabat. Son passage remarqué aux Grammy Awards 2025, drapée d'un somptueux pagne traditionnel Edo, a confirmé ce que l'Afrique savait déjà : Yemi Alade est une icône planétaire, qui marche dans les pas d'Angélique Kidjo ou Beyoncé, avec qui elle a collaboré.