Après de longues semaines de négociations, un accord a été conclu entre le gouvernement et les syndicats afin de résoudre la situation récurrente de grèves qui a tenu en haleine le système éducatif public marocain. Lors d'une réunion décisive qui s'est tenue ce lundi, les différentes parties ont mis de côté leurs divergences pour trouver un compromis visant à suspendre la nouvelle réforme concernant le statut unifié des enseignants. Cet accord historique prévoit le gel du système actuel, une révision des indemnités pour l'ensemble des travailleurs de l'éducation, la suspension des retenues sur les salaires des enseignants en grève pendant une période d'un mois, ainsi que la création d'un comité ministériel chargé de résoudre les problèmes d'ici le 15 janvier. Lire aussi : Ouverture des travaux de l'Assemblée de l'OMI, avec la participation du Maroc Les revendications des enseignants étaient vastes et comprenaient notamment : le maintien du paiement du salaire malgré la grève, une augmentation salariale, l'intégration des enseignants en tant que fonctionnaires, l'exonération de la TVA, l'octroi d'indemnités supplémentaires, l'accélération des promotions, la suppression de la limite d'âge maximale de recrutement fixée à 30 ans, et bien d'autres demandes. Cet accord est une bouffée d'oxygène pour les parents d'élèves, qui ont fait des pieds et des mains pour la résolution de la crise qui a paralysé le secteur de l'éducation. Les parties prenantes ont trouvé un compromis pour aboutir à une solution qui réponde aux attentes des enseignants et garantisse la stabilité du système éducatif.