L'Action Internationale pour la Paix et le Développement dans la Région des Grands Lacs -AIPD, a dénoncé, lundi, en plénière de la 16-ème session du Conseil des droits de l'homme (CDH), les graves violations des droits de l'homme dans les zones sous le contrôle de milices armées, particulièrement dans les camps du polisario en Algérie. 1. Hamdi Cherifi, représentant de l'ONG, a particulièrement dénoncé les graves violations des droits civils et politiques, notamment des arrestations et détentions arbitraires, des assassinats, la violence et les abus sexuels des femmes, et des enfants dont sont victimes ces communautés quotidiennement dans les zones de conflit, en particulier celles sous le contrôle de milices armées. Il a cité comme un des exemples les plus préoccupants de ces situations, le cas des populations sahraouies vivant dans les camps administrés par le polisario. Il a aussi fait part de la préoccupation de l'ONG quant à la persistance d'obstacles à l'accès des populations de ces camps au droit au développement et au déni de leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels tels que stipulés dans la déclaration sur le droit au développement. Ces populations se voient refuser les droits les plus fondamentaux politiques, économiques, sociaux et culturels et les droits internationaux, a-t-il dit, appelant à ce que le siège qui leur est imposé soit brisé pour qu'elles puissent retrouver leur dignité. M. Cherifi a attiré à cet effet l'attention du Conseil sur l'impératif de la lutte contre les violations des droits de l'homme dans les camps de Tindouf afin de libérer la population sahraouie qui y est détenue et lui laisser le choix de regagner la mère patrie, le Maroc pour y jouir de l'ensemble de ses droits.