La Coordination nationale algérienne pour le changement et la démocratie (CNCD) est décidée à marcher le 12 février en dépit du refus de la demande d'autorisation de cette marche par les autorités algériennes. Réunis mardi à Alger, les initiateurs de cette marche, cités mercredi par la presse locale, ont réaffirmé leur détermination à "braver l'interdit et battre le pavé à Alger". Les membres de la Coordination nationale algérienne pour le changement et la démocratie ont également rejeté l'offre de la Wilaya d'Alger leur proposant de transformer cette marche en un rassemblement dans une salle de la capitale. "C'est la marche du peuple et nous ne ferons que l'accompagner ", a notamment affirmé le président d'honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH) Ali Yahia Abdennour qui s'exprimait lors de cette réunion. A travers cette marche, les initiateurs veulent exiger la levée de l'état d'urgence, l'ouverture du champ politique et médiatique et la libération des personnes arrêtées pour des raisons de manifestations ou de délits d'opinion, est-il souligné. Plusieurs formations politiques et organisations de la société civile devraient participer à cette marche.