Trois clubs gharbaouis nourrissaient de grands espoirs d'aller en finale de la Coupe du Trône tant convoitée par tous les clubs. L'ASFAR, le FUS et l'IZK étaient en lice et avaient à se défendre lors du match « retour ». Malheureusement, ces trois clubs ont quitté les éliminatoires sur un fond de déception et de frustration. Si l'IZK n'est pas arrivée à rééditer l'exploit face au HUSA devant l'IRT, son élimination est toute logique quand on connait l'arsenal des Tangérois, mais la sortie des Militaires et Féthis (même scénario des tirs au but) entraîne un lot de grandes interrogations et va, sans aucun doute, pousser les responsables à revoir leur stratégie de travail et chercher les réelles raisons/causes qui ont mis leur club hors de la course à la finale de cette prestigieuse Coupe du Trône. *ASFAR : Déception et frustration! Elle est dure l'élimination quand un club nourrit de grands espoirs de se qualifier après avoir réalisé une victoire à l'extérieur. C'est le cas de l'ASFAR qui n'a pas pu défendre son avantage d'un but et qui s'est inclinée à domicile devant le MAS qui a montré des potentialités exceptionnelles dans ces éliminatoires en poussant les Militaires à la sortie. En effet, l'ASFAR n'ira pas en demi-finale et c'est une grande déception pour certains supporters et une grande frustration pour les joueurs qui ont subi la loi des Fassis qui ont su gérer les péripéties du match « retour » pour sceller leur victoire à quelques minutes de la fin du match. Le MAS, qui a éliminé le WAC chez lui, a récidivé à Rabat grâce à cette sentence des tirs au but qu'on craignait le plus. Le score des tirs réussis par les Militaires montre la fragilité morale des joueurs qui ont perdu toute concentration lors de cette opération. C'est une élimination qui risque de prolonger cette déception lors des échéances à venir. Certes, les déclarations des joueurs dégagent un grand optimisme, mais cela ne semble se dessiner sur le terrain à l'image de cette élimination même s'ils ont créé de nombreuses occasions sans arriver pour autant à les concrétiser. Le staff technique risque de se retrouver au pied du mur après cette élimination avec la reprise du championnat qui demande une grande concentration et une grande force morale. On se demande dans les milieux sportifs des Militaires si l'entraîneur va savoir gérer cet échec pour éviter cette crise de confiance qui est à ses débuts. *FUS : La grande désillusion! Les Féthis vont d'une désillusion à l'autre. En effet, après cette sortie des éliminations de la C.D.C, le FUS est tombé dans une autre avec cette sortie de la Coupe du Trône suite à cette séance fatidique des tirs aux but devant l'OCS. A l'image des leurs voisins militaires, cette opération a mis en relief la faiblesse de la préparation psychologique des joueurs à ce genre d'épreuve qui sourit toujours aux joueurs qui possèdent une grande force morale. Et pourtant, les portes de la qualification en demi-finale se sont ouvertes pour les Féthis qui sont arrivés à scorer à trois reprises. Dans ce match, l'entraîneur Regragui a payé les erreurs du match ‘'aller'' et n'a pas su comment pousser ses joueurs à éviter les tirs au but, une épreuve qui a été fatale pour les Rbatis qui ont montré une grande hésitation dans la prise de la décision dans leur touche finale devant une formation safiote qui a souffert au niveau de la condition physique. Trois déceptions d'affilée pourraient provoquer une certaine usure morale des joueurs titulaires ou une éventuelle rupture de la communication entre Regragui et les joueurs comme c'est le cas de Batna. Une autre défaite en championnat pourrait provoquer un véritable séisme. L'entraîneur Regragui est averti et appelé à revoir ses cartes. *IZK : Quand l'ambition ne suffit pas! Les Zemmouris sont tombés à Tanger devant l'IRT, qui a su défendre son acquis (1-0) pour passer en demi-finale. Les protégés de l'entraîneur Karkach se sont heurtés à une équipe très organisée qui a su gérer les moments difficiles pour atteindre son objectif. Avantagé par le nul acquis à Khémisset, l'IRT a tenu à ne pas encaisser de but qui pourrait hypothéquer ses chances de se qualifier. Un seul but a suffi à l'IRT pour atteindre les demi-finales poussant l'IZK à la sortie avec moins d'efforts mais avec une grande prudence. C'est la force de ce jeu collectif des Tangérois qui a prévalu devant des individualités des visiteurs incapables de revenir dans les score. C'est aussi, le duel tactique qui est revenu à l'entraîneur de l'IRT qui a su comment maintenir une pression sur un adversaire poussé par son ambition à gagner le pari. Les Zemmouris n'ont pas à rougir de cette élimination des plus logiques.