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Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion : Aucune discrimination dans le traitement des détenus du groupe dit Gdim Izik
La Délégation générale à l'Administration pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR) a affirmé jeudi réserver le même traitement sans discrimination aucune entre les détenus du groupe dit Gdim Izik, dans la prison locale de Salé 1 et les autres pensionnaires des différents établissements pénitentiaires du Royaume. "Afin d'éclairer l'opinion publique et mettre à nu les contre-vérités contenues dans les déclarations faites, mardi, par certains détenus du groupe dit Gdim Izik à la prison locale de Salé 1, concernant la suspension de leur prétendue grève de la faim annoncée préalablement", la DGAPR a assuré, dans un communiqué, qu'elle traite ces détenus, poursuivis pour constitution de bande criminelle, violence contre les forces de l'ordre durant l'exercice de leurs fonctions, ayant entraîné la mort avec l'intention de la donner et participation, "conformément aux dispositions légales régissant le fonctionnement des établissements pénitentiaires, et sans aucune discrimination entre eux et les détenus dans les différentes prisons du Royaume". La Délégation souligne qu'elle continuera à exiger le respect de ces dispositions par toutes les catégories de détenus, dans le but de protéger leur intégrité physique et la sécurité dans les prisons. Contrairement aux allégations contenues dans le soi-disant communiqué (de ces détenus) sur la suspension de leur prétendue grève de la faim, la DGAPR affirme que, hormis les droits que leur garantit la loi sur un pied d'égalité avec les autres détenus, elle ne leur a accordé aucune concession et ne s'est engagée à rien envers eux. La DGAPR ajoute que comme elle l'avait assuré dans un précédent communiqué sur ce sujet, la grève de la faim que ces prisonniers ont prétendu avoir observée pendant 37 jours est une grève simulée, le suivi quotidien de leur état de santé et la surveillance de leurs indicateurs vitaux ayant démontré le caractère factice de cette grève et mis à nu leur tromperie, sachant que la prétendue grève n'a aucun rapport avec leurs conditions de détention, mais obéit à des motivations inavouées et un agenda et des objectifs non déclarés.