Les véritables raisons derrière la prétendue grève de la faim de 13 prisonniers du groupe dit Gdim Izik "n'ont aucun rapport avec leurs conditions de détention, mais obéissent à des motivations inavouées et un agenda et des objectifs non déclarés", indique la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR). Dans un communiqué, la DGAPR souligne que la délégation "veille scrupuleusement à faire bénéficier ce groupe de détenus de tous les droits garantis par la loi", soulignant qu'"ils sont assujettis aux dispositions régissant les prisons dans le cadre d'égalité avec les autres détenus". La prétendue grève de la faim de ces prisonniers est "une grève factice qu'ils prétendent observer pour tenter d'induire en erreur l'opinion publique et ce, en se faisant passer pour des victimes", souligne le communiqué, affirmant que dans le cadre du suivi de l'état de santé desdits prisonniers, la DGAPR a tenu à mesurer plusieurs indicateurs vitaux, mais cette démarche a été rejetée par ces prisonniers. "A travers l'observation de leur déplacements, au regard des résultats des visites médicales dont certains d'entre eux ont bénéficié, à leur demande, au sein des hôpitaux publics et après 22 jours du début de leur prétendue grève de la faim, il s'avère que leur état de santé est normal et ne suscite aucune inquiétude", ajoute la Délégation. Treize prisonniers appartenant au groupe dit "Gdim Izik" au centre pénitentiaire de Salé 1 avaient annoncé le 29 février dernier leur intention d'entamer une grève de la faim illimitée à partir du 1er mars, rappelle le communiqué.