Le centre d'immatriculation, récemment rénové, obéit à des conditions de travail favorables pour les ressources humaines exerçant dans ce domaine, dont la disponibilité d'espace adéquat pour les demandeurs de services ou visiteurs. Cependant, ce centre vit dans une anarchie totale : encombrement au niveau des guichets, favoritisme, non respect de la dignité de la population, retard excessif en cas de dépôt de dossiers pour changement et obtention de la carte grise ou autre pièces, appareil pour retrait de tickets d'attente toujours en panne, magouilles à l'œil nu entre certains membres du personnel exerçant et des intermédiaires (vendeurs de voitures) servis en priorité !?.... Malgré les efforts déployés et la vigilance du chef du centre, vu le nombre de réclamations verbales, le personnel exerçant au niveau des guichets fait la pluie et le beau temps, sous prétexte qu'il y a manque de ressources humaines. Qui est responsable de cette anarchie ? Cet état de choses porte atteinte au bon fonctionnement et à la crédibilité de ce système. Concernant les écoles pour la formation des futurs utilisateurs de la route (permis de conduire), une enquête s'impose pour détecter les lacunes : augmentation des frais de dossiers en moyenne de 200 dhs pour certaines écoles, sous prétexte que l'auto-école dispose d'influence auprès des examinateurs et que le candidat et sûr d'avoir son permis de conduire. Les statistiques, dépouillées et analysées, peuvent démontrer pourquoi une minorité d'écoles de formation sont en tête par rapport au nombre de candidats présentés pour l'examen d'obtention du permis de conduire. Le ministère de tutelle doit corriger ces aberrations, et imposer l'application stricte des règles pour assurer l'épanouissement de ce secteur vulnérable, capable, s'il est encadré et surveillé, de réduire le nombre sidérant des accidents de la circulation.