Afrique de l'Ouest-Médias RFI émet en mandingue Radio France Internationale (RFI) a annoncé diffuser depuis lundi une heure de programme quotidien en mandingue, une langue parlée par des dizaines de millions de personnes en Afrique de l'ouest. La rédaction de RFI en mandingue proposera désormais deux demi-heures de programmes par jour, du lundi au vendredi, consacrées à des journaux d'information, des chroniques et à l'apprentissage du français, a précisé la radio. RFI diffuse déjà en 12 langues autres que le français, dont le haoussa et le kiswahili parlés par des millions d'Africains. Quatre journalistes et une rédactrice en chef basés à Paris prennent en charge cette nouvelle diffusion en mandingue. Le mandingue, ensemble de dialectes recouvrant une large part de l'Afrique de l'ouest, est parlé par 30 à 40 millions de personnes, selon RFI. Les émissions seront diffusées sur internet et en ondes courtes dans les pays où le mandingue compte de nombreux locuteurs: au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et en Côte d'Ivoire, mais aussi au Liberia, au Sénégal et en Sierra Leone. Accord de partenariat entre l'Afrique de l'Ouest et l'UE La conférence de Lomé La capitale Togolaise, Lomé a abrité, du 14 au 16 du mois courant, une réunion régionale sur le cadre institutionnel de l'Accord de Partenariat Economique (APE) entre l'Afrique de l'Ouest et l'Union Européenne, et son programme de développement. L'objectif de la réunion a été d'étudier les propositions liées aux structures institutionnelles appropriées devant appuyer la mise en œuvre de l'APE et d'examiner son Programme de développement (PD-APE), indique un communiqué de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). La réunion regroupe les experts en charge de l'APE dans les 16 pays de l'Afrique de l'Ouest. Le principal but de l'accord est de promouvoir l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest et l'intégration progressive des économies ouest-africaines dans le Système d'Echange International, à travers la création d'une zone de libre échange qui éliminera progressivement les restrictions commerciales entre les deux partenaires commerciaux, ajoute la même source. En juillet 2014, les chefs d'Etat de la CEDEAO ont avalisé l'APE pour signature, ajoute-t-on, affirmant que le processus de signature est actuellement en cours. L'accord régional couvre les produits et la coopération au développement et comprend une disposition pour des négociations complémentaires dans d'autres domaines, y compris les services. Afrique du Sud-Justice Libération anticipée d'Oscar Pistorius Le champion paralympique Oscar Pistorius, libéré de façon anticipée lundi soir, a passé sa première nuit hors de prison dans la maison de son oncle où il a été assigné à résidence. Il avait été condamné à cinq ans de détention il y a un an pour avoir tué sa compagne. M. Pistorius devait être libéré par anticipation mardi, mais il a quitté la prison de Pretoria plus tôt que prévu pour échapper à l'attention des médias. Les conditions de son assignation à résidence n'ont pas été entièrement dévoilées, mais selon les services pénitentiaires, il devra notamment suivre une psychothérapie et n'aura pas le droit de manier des armes. Sénégal-Aéroport de Dakar Plus de 1,123 million de passagers en 7 mois Le cumul des passagers ayant fréquenté l'Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar durant les sept premiers mois de l'année en cours, s'est élevé à 1.123.958, enregistrant une légère baisse de 1,4% par rapport à la même période de 2014, a-t-on indiqué auprès de la Direction sénégalaise de la prévision et des études économiques (DPEE). Ce léger repli est dû essentiellement au nombre de passagers enregistrés à l'arrivée qui a baissé de 5,5% à 470.831 contre 498.298 en 2014, explique la même, relevant que le nombre de passagers au départ a, quant à lui, légèrement augmenté de 2 % à 533.930 contre 523.675 précédemment. S'agissant des passagers en transit, la DPEE note qu'ils sont en légère hausse de 1,2%, passant de 117.841 en 2014 à 119.197 durant les sept premiers mois de 2015. Au niveau du fret, le total transporté a enregistré une forte hausse de 18,6%, se situant à 21.910 tonnes contre 18.478 tonnes durant la même période de l'année écoulée. Concernant le mouvement des aéronefs, les données de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), font état d'une régression de 3,8% avec 21.106 avions recensés contre 21.520 appareils en 2014. Gabon-Croissance 2009-2014, un taux moyen de 5,9 % Le Gabon a enregistré un taux moyen de croissance de 5,9 pc entre 2009 et 2014, a indiqué le ministre du Développement durable, de l'économie, de la promotion des investissements et de la prospective, Régis Immongault. Cette croissance devait être toujours plus inclusive afin qu'elle crée de l'emploi et qu'elle profite au plus grand nombre de Gabonais, a néanmoins concédé le ministre qui était dimanche l'invité de l'émission « La Matinale » de Radio Gabon. Ainsi, depuis 2009 et le début du mandat du Président Ali Bongo Ondimba, le montant total des IDE pour le Gabon est passé de 2,5 à 5 milliards de dollars en 2014, a précisé le ministre. Au sujet des Zones économiques spéciales, Régis Immongault s'est réjoui de la réussite de la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok (sud Libreville), primée par le Financial Times qui la classe en 2è position en Afrique subsaharienne. Kénya-Perspective 2016 Taux de croissance attendu de 5,7 % La Banque mondiale (BM) a revu à la baisse ses perspectives concernant le taux de croissance de l'économie kényane, qui devrait désormais s'établir à 5,7 en 2016 pc contre 6,6 % initialement prévu par l'institution financière internationale. Dans son dernier rapport, publié récemment, la BM a expliqué que ces nouvelles prévisions interviennent sur la base des récentes données relatives aux taux de change, à l'inflation, à la consolidation budgétaire et aux pressions sur la balance des paiements. La banque mondiale a également souligné que la première économie de l'Afrique de l'Est fait face à des vents contraires allant de la volatilité des devises à l'adoption d'une politique monétaire plus restrictive, mettant en garde contre les dépenses insoutenables engagées par le pays dans le domaine des infrastructures, et qui représentent un risque potentiel pour la croissance. D'après les prévisions de la BM, la croissance économique de ce pays de l'Afrique de l'Est devrait rester "solide" pour se situer autour d'un taux moyen annuel de près de 6,2 durant les quinze prochaines années.