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Royal Air Maroc, transporteur officiel de la Biennale africaine de la photographie: Une contribution indiscutable à la réussite d'un rendez-vous panafricain
La Compagnie nationale, Royal Air Maroc (RAM) et le ministère malien de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme ont scellé, lundi, à Bamako, une convention de partenariat, en vertu de laquelle la RAM devient le transporteur officiel de la Biennale africaine de la photographie pour les deux prochaines éditions (2015, 2017). Cette convention contribuera indiscutablement à la réussite d'un rendez-vous panafricain incontournable pour les photographes du continent et de la diaspora, a affirmé la ministre malienne de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme, Mme Ramatoulaye Diallo N'Diaye. Elle marque une nouvelle illustration du soutien permanent et concret apporté par la compagnie nationale à la promotion de la culture et au rayonnement des activités artistiques en Afrique, a affirmé, de son côté, le PDG de la RAM, Driss Benhima. Cette convention a été signée par le PDG de la RAM, Driss Benhima et le directeur général des Rencontres africaines de la photographie, Samuel Sidibe, en présence de la ministre malienne de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme, Mme Ramatoulaye Diallo N'Diaye, de la directrice générale adjointe de la RAM, Mme Habiba Laklalech et de l'ambassadeur du Maroc à Bamako, Hassan Naciri. Aux termes de ce partenariat, Royal Air Maroc assurera le transport des participants à ce festival considéré comme étant une manifestation de grande envergure continentale pour la promotion de l'art de la photographie en Afrique. En effet, les Rencontres de Bamako constituent une plateforme unique de visibilité pour les photographes du continent. Depuis plus de vingt ans, elles exposent aux publics malien, africain et international les talents des professionnels de cet art qui occupe une place prépondérante dans les arts contemporains. Elles participent ainsi à l'émergence des photographes africains en étant un moteur de création, d'espoirs et de réalisation du rêve pour nombre d'entre eux d'être reconnus et célèbres dans le monde des arts contemporains. Engagement vis-à-vis de la culture et de l'art en Afrique La conclusion de ce partenariat permet à Royal Air Maroc de renforcer son engagement vis-à-vis de la culture et de l'art en Afrique. En soutenant les plus grandes manifestations culturelles et artistiques du continent (la Biennale de Dakar au Sénégal, le Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou - FESPACO au Burkina Faso, le Marché des Arts du Spectacle Africain - MASA en Côte d'Ivoire, Ecrans Noirs au Cameroun et la Biennale africaine de la photographie au Mali), la compagnie aérienne marocaine contribue à promouvoir l'image du continent dans le monde. Compagnie africaine de référence, Royal Air Maroc renforce ainsi son implication avec ces manifestations qui véhiculent les valeurs universelles de paix, de fraternité, de tolérance et d'ouverture. Transporteur officiel de la Biennale africaine de la photographie, Royal Air Maroc s'implique davantage dans cette prestigieuse manifestation par la création d'un prix RAM baptisé prix Léon l'Africain en hommage à Hassan Ouazzane, ce grand explorateur et voyageur marocain (16ème siècle) qui, grâce à ses recherches et ses écrits sur l'Afrique, fut le premier anthropologue à renseigner sur les mœurs et coutumes du continent, indique un communiqué de la RAM. "C'est grâce aussi à ses écrits que Tombouctou (Mali) devient une ville mythique dans l'imaginaire européen", relève-t-on. « J'ose entrevoir un partenariat pour que renaissent de leurs cendres ces rencontres de Bamako » "En soutenant cette manifestation, la RAM contribue de façon indiscutable à la réussite de la Biennale dont le rôle est si essentiel pour le développement et la promotion de la création photographique dans le continent'', a souligné à cette occasion Mme Diallo N'Diaye. "Mais, au-delà, j'ose entrevoir un partenariat pour que renaissent de leurs cendres ces rencontres de Bamako qui se sont imposées à l'image d'autres rendez-vous majeurs du continent, à l'instar du festival Mawazine au Maroc et du rendez-vous panafricain incontournable pour les photographes du continent et de la diaspora'', a-t-elle soutenu. La Biennale de Bamako a été suspendue depuis 2011 en raison de la crise qu'a connue le pays au cours des dernières années. La ministre malienne a fait constater que ces rencontres photographiques ont contribué à "professionnaliser le secteur et ont permis à de nombreux photographes africains d'avoir une visibilité internationale en leur offrant une opportunité exceptionnelle de se rencontrer entre eux mais aussi avec des professionnels du secteur venant du monde entier''. Et de souligner que "de par son partenariat, la RAM permettra aux professionnels du secteur de la photographie mais aussi à la presse internationale de suivre le Mali qui se relance". Une suspension due à la crise que le pays a traversé La ministre a indiqué à ce propos, que "dans le contexte que vit le Mali, l'édition 2015 a un sens très particulier. Elle intervient après une suspension due à la crise que le pays a traversé et dont il se relève progressivement''. Ainsi, cette manifestation qui est à sa dixième édition, selon la même responsable malienne, "contribuera sans aucun doute à donner du Mali l'image d'un pays qui s'est retrouvé et qui est prêt a s'ouvrir au reste du monde''. Dans ce sens, l'appui apporté par la RAM constitue "un signe de solidarité envers notre pays'', a-t-elle dit. La ministre a saisi cette occasion pour saluer "la synergie des actions qui concourent à relever le secteur du tourisme au Mali'', notant que "le partenariat que nous signons aujourd'hui offre une opportunité de saluer la mobilisation constante des amis du Mali''. Elle a indiqué, par ailleurs, que cette cérémonie de signature de la convention de partenariat "révèle l'approfondissement et la diversification des liens entre les deux pays, ces liens qui se sont développés, a-t-elle dit, dans de nombreux secteurs de l'économie et de l'assainissement et qui s'élargissent aujourd'hui au tourisme et à la culture à travers un appui important à la Biennale''. Une nouvelle illustration de l'engagement permanent et concret de la compagnie en faveur la culture en Afrique Aux termes de cette convention, signée entre la RAM et le ministère malien de la Culture, de l'Artisanat et du Tourisme, la compagnie marocaine devient le transporteur officiel de la Biennale de la photographie pour les deux prochaines éditions (2015 et 2017). Elle s'engage, ainsi, à assurer le transport des participants à ce festival considéré comme étant une manifestation de grande envergure continentale pour la promotion de l'art de la photographie en Afrique. A travers son appui concret à ces prestigieuses manifestations organisées à l'échelle du continent, à l'instar de la Biennale de Dakar au Sénégal, du Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO) au Burkina Faso, du Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA) en Côte d'Ivoire, des Ecrans Noirs au Cameroun et de la Biennale africaine de la photographie au Mali, "la RAM réaffirme son engagement permanent pour le rayonnement de l'art et de la culture africaine dans le monde", a affirmé à cette occasion M. Benhima. Il a rappelé, à ce propos, les initiatives et actions entreprises par la RAM, conformément à l'esprit de coopération Sud-Sud prônée par SM le Roi Mohammed VI, "en vue d'intensifier nos relations avec notre continent", "marquer notre identité de compagnie africaine basée à Casablanca" et "consacrer notre ancrage africain", a-t-il dit. Conviction que la culture est un fondement essentiel à la créativité Le choix porté par la compagnie nationale sur la culture s'explique "premièrement" par le fait que ce secteur "est le parent pauvre des secteurs soutenus par les forces économiques qui préfèrent aller sponsoriser une manifestation sportive, par exemple, qu'un festival de musique ou de cinéma", a-t-il relevé. "La deuxième raison, qui, elle, est plus profonde et plus importante, émane de notre conviction que la culture est un fondement essentiel à la créativité", a-t-il poursuivi, notant qu'"il n'y'a pas d'acte créatif sans imaginaire fort et il n'y a pas d'imaginaire fort sans identité culturelle forte''. M. Benhima a indiqué que "parfois, nous, opérateurs économiques, nous demandons : mais comment osons-nous nous mesurer aux géants de transport aérien mondial, comment osons-nous nous présenter comme acteurs d'un transport aérien de notre continent à égalité (...) ?''. Et de répondre, "nous osons le faire parce que nous nous sentons légitimes, décomplexés, capables de répondre à ces défis sans complexes''. En homme de culture, le PDG de la RAM a tenu à saluer, dans ce sens, les artistes africains pour leur apport à l'enrichissement de l'identité culturelle du continent "qui, a-t-il fait remarquer, est beaucoup plus homogène qu'on le croit". Le droit de revendiquer notre légitimité à participer à une nouvelle Afrique "Dans les forces vives de l'Afrique contemporaine, il faut rendre hommage aux artistes parce que ces artistes, et cela fait déjà bien longtemps, sont allés se confronter avec les artistes du monde entier'', a-t-il noté. "Cela fait déjà bien longtemps qu'ils sont décomplexés par rapport à cela, qu'ils se mesurent, se confrontent, se mélangent et ont des rapports à égalité avec des artistes du monde entier''. "Et nous, comme force de créativité dans le monde économique, il faut nous appuyer sur leur exemple : nous décomplexer nous-mêmes, avoir le droit de revendiquer notre légitimité à participer à une nouvelle Afrique qui soit prospère", a soutenu M. Benhima. Dans un autre registre, il a rappelé, les actions de solidarité entreprises par la RAM en faveur des pays de l'Afrique, notant que la RAM est la seule compagnie africaine à avoir maintenu ses vols vers les pays touchés par l'épidémie Ebola. "Aujourd'hui encore, avec la signature de cette convention de partenariat sur la Biennale du Mali, c'est un signe modeste de solidarité de la RAM avec le Mali pour le retour de cette manifestation d'envergure" sur les devants de la scène culturelle africaine après une absence de quelques années en raison de la crise qu'a connue le pays.