La Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion a démenti les informations rapportées par certains quotidiens nationaux faisant état de l'existence d'»un plan américain de réforme des prisons au Maroc». Dans une mise au point transmise à la MAP, la Délégation générale précise qu'»au contraire de ce que prétendent les articles suscités, aucun plan américain de réforme des établissements pénitentiaires au Maroc n'a été convenu et il ne s'agit là que de données déjà exposées par un formateur américain lors d'une session de formation organisée par la Délégation au profit de ses cadres et fonctionnaires, sans que cela signifie qu'elle seront appliquées au sein des prisons au Maroc». Rappelant son communiqué en date du 18 juin 2014 annonçant la rencontre entre le délégué général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mohamed Salah Tamek et le secrétaire d'Etat adjoint, responsable du Bureau international chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l'application des lois (INL), William R. Brownfield, la Délégation souligne que «l'expérience américaine dans la gestion des prisons n'a pas été à l'ordre du jour des thèmes débattus comme le prétendent certains articles publiés». Et la Délégation d'ajouter qu'elle avait annoncé son adhésion à un programme de coopération avec la partie américaine, en marge de la visite le 10 mars 2014 d'une délégation d'experts en la matière, «ce qui a permis à ses cadres de bénéficier de plusieurs formations dans le domaine de la gestion des établissements pénitentiaires et la catégorisation des détenus, ne signifiant aucunement une répercussion de l'expérience américaine sur la réalité marocaine».