Les enquêtes préliminaires de l'Administration pénitentiaire ont démontré que les photos publiées par la revue n'ont rien à voir avec les prisons. La délégation générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion a démenti les informations publiées par une revue marocaine faisant état de pratiques attentatoires aux bonnes mœurs de détenues des prisons locales de Casablanca et de Marrakech. Les enquêtes préliminaires menées par l'Administration pénitentiaire suite à «ces allégations mensongères et infondées» ont démontré que les photos publiées par la revue n'ont rien à voir avec les prisons, indique la délégation dans un communiqué, faisant observer que les cellules et la forme des portes et des fenêtres figurant sur ces photos sont totalement différentes de celles existant dans les établissements pénitentiaires. La photo de la femme insérée dans l'article est suspecte d'être celle d'une journaliste d'un organe de marocain, qui avait assuré la couverture, en compagnie d'autres confrères et en présence d'acteurs gouvernementaux et associatifs, d'une soirée organisée au profit des pensionnaires de la prison d'Oukacha à Casablanca, à l'occasion de la célébration de Laylat Al-Qadr, ajoute la même source, qui déplore ces informations mensongères et s'interroge sur les intentions derrière ces allégations malsaines et ces contrevérités. Dans son communiqué, la délégation générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion affirme avoir saisi par écrit les autorités judiciaires compétentes et leur a transmis les résultats des enquêtes administratives menées à ce sujet pour qu'elles puissent approfondir l'enquête et prendre les mesures qui s'imposent eu égard à la gravité de ces assertions et des photos publiées d'autant plus que la revue prétend détenir d'autres photos et vidéos confirmant les informations contenues dans ledit article.