La Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion a indiqué jeudi que l'opération de recrutement de 800 fonctionnaires qu'elle a annoncée le 25 juillet dernier, s'inscrit dans le cadre de son programme préétabli et inscrit dans la loi de finances 2012, et n'intervient aucunement dans le sillage du rapport de la Commission de justice, de législation et des droits de l'homme à la Chambre des Représentants, suite à la visite qu'elle a effectuée le 24 mai dernier à la prison d'Oukacha de Casablanca. Cette opération fait partie de la série de recrutements entrepris par la délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion depuis sa création et qui a permis l'intégration de 2656 fonctionnaires auxquels viennent s'ajouter les 800 autres précités, souligne la Délégation générale dans une mise au point parvenue à la MAP, suite à la publication mercredi par le quotidien Assabah d'un article à ce sujet. Ces recrutements ont permis l'amélioration de l'encadrement au sein des établissements pénitentiaires, ce qui démontre que l'opération en question n'intervient nullement dans le sillage du rapport de la Commission de justice, de législation et des droits de l'homme à la Chambre des Représentants, suite à la visite qu'elle a effectuée le 24 mai dernier à la prison d'Oukacha de Casablanca, ajoute la Délégation générale. Les recrutements et les nominations aux postes de responsabilité obéissent à des critères juridiques contraignants que la Délégation générale applique dans la transparence et selon la procédure juridique requise, lit-on dans la mise au point. Il n'y a pas lieu de de parler des pratiques telles le clientélisme, le favoritisme ou la corruption comme le prétendent les sources de la commission parlementaire, poursuit la Délégation générale, estimant que ces "allégations infondées" visent à porter atteinte à la réputation et l'intégrité de ses cadres.