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M. Nizar Baraka, invité du Club de « L'Economiste » Retour sur une œuvre considérable de dynamisation de l'économie, de la société et du champ politique
C'est sans langue de bois et avec un franc parler digne de l'homme politique aguerri, sans cesse dans l'action, que le ministre chargé des Affaires économiques et générales, M. Nizar Baraka, également membre du Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, s'est prêté au jeu des questions-réponses de nos confrères du Club de « L'Economiste ». Un échange d'une grande richesse dont « L'Economiste » en a publié les axes sur cinq pages sans le titre : « Nizar Baraka impressionnant », à apprécier à l'aune du professionnalisme du Club de « L'Economiste » à l'endroit de l'approche et du traitement des grandes questions de fond, et qui mérite bien d'être souligné. En effet, aussi bien la méthodologie d'approche que la maîtrise des thèmes ont été fort présentes lors de cette rencontre qui a permis de jeter toute la lumière sur le grand chantier de la compensation comme sur tout le processus de réforme qu'il connaît, sur l'objectif poursuivi par le gouvernement et son ambition de venir à bout du fléau de la pauvreté, sur les avancées réalisées et le chemin qui reste à faire… L'occasion a permis également à M. Nizar Baraka de revenir de façon exhaustive sur le bilan du gouvernement, bilan qu'il a qualifié de globalement positif, et de faire un balisage profond du champ politique. Dans ce cadre, M. Nizar Baraka a soutenu, chiffres à l'appui, que l'équipe gouvernementale a tenu 85% de ses engagements, et ce, en dépit d'un contexte difficile. Toute les questions ont été passées au crible : croissance, chômage, pouvoir d'achat, salaires, impôts, dialogue social, … ayant permis aux journalistes du Club de « L'Economiste » de dresser un bilan exhaustif des réalisations de l'équipe gouvernementale sur les quatre dernières années. Dans l'enchaînement des discussions, le projet de loi de finances 2012 a été également présent en force. Sujet sur lequel le ministre n'a pas mâché ses mots, pour dire toute la détermination du gouvernement d'assumer sa mission jusqu'au dernier jour. En d'autres termes, le budget doit être déposé au Parlement et discuté. Sur ce chapitre, et de par l'évolution qu'il a connue, M. Nizar Baraka a tranché : « Dès lors que les dispositions de la loi de finances ont été rendues publiques, nous considérons que nous avons rempli notre mission qui était de donner une vision sur ce que nous allions réaliser dans le cadre de cette loi », note « L'Economiste ». Par ailleurs, le ministre s'est longtemps attardé sur la composition du champ politique, ses clivages et les champs du possible devant donner une plus grande visibilité au champ politique à travers la confrontation des projets sociétaux. Une question qui tient à cœur le Parti de l'Istiqlal dont le projet de société d'égalitarisme constitue le point nodal de son programme d'action. Autres sujets passés au crible ont trait bien évidemment à la nouvelle dynamique impulsée par la réforme constitutionnelle avec cet appel solennel lancé par M. Nizar Baraka à ne pas tomber dans les débats politiciens, faire preuve de responsabilité en termes de clarté dans les positions, idées et propositions et en terme de critique constructive. Que dire en conclusion ? Que l'équipe de M. Abbas El Fassi a entrepris depuis quatre années, conformément à la vision perspicace de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une œuvre considérable de dynamisation de l'économie et de la société. Elle a fait face à une crise internationale aiguë. Mais la crise ne l'a pas arrêté dans sa détermination à préparer le pays à relever avec succès d'importants défis grâce à une gestion macroéconomique prudente, des réformes politiques profondes, une bonne gouvernance, la transparence dans la gestion, un sens civique élevé des partenaires économiques et sociaux, de la société civile et de toutes les forces vives de la nation. Déterminé à continuer l'œuvre constructive pour la concrétisation de laquelle il s'engage et pour laquelle il a mis les moyens, le Parti de l'Istiqlal, par la voie de son ministre, est confiant dans l'avenir et dans l'action synergique avec la Koutla. En fin stratégie et politicien, M. Nizar Baraka a dit clairement son opinion, celle du PI et l'approche qu'elle fait du contexte actuel que traverse notre pays. En somme, il a été on ne peut plus clair concernant les attentes pour les prochaines élections, les alliances éventuelles…. il s'est montré intransigeant quant à la nécessité de clarification du champ politique, le respect du choix du citoyen, le combat contre les injustices et la consolidation des bases du projet sociétal.