Pour certains milieux, notamment en Espagne, qui croient encore que le Polisario ne constitue pas une bande de mercenaires, de trafiquants, d'hors-la-loi et de terroristes, une nouvelle preuve vient d'être donnée, confirmant ainsi qu'il s'agit bien de mercenaires et de tueurs sanguinaires. En effet, selon des informations rapportées par les médias étrangers et confirmées par l'Algérie, des milliers de membres du Polisario ont été recrutés par Kadhafi en vue de tuer les populations libyennes qui protestent contre sa dictature. D'ailleurs, l'Algérie a confirmé que des centaines de membres du Polisario ont franchi sa frontière avec la Libye pour aller combattre et tuer froidement des protestataires désarmés qui exigent l'établissement d'un Etat démocratique et le respect des droits humains. Alger est donc complice des tueries que vont commettre les mercenaires du Polisario. L'Algérie assume la responsabilité totale des pertes humaines qui seront enregistrées parmi les populations civiles, se déclare ainsi ennemie des causes populaires et agit à contre-courant de l'action que mène la communauté internationale pour soutenir le peuple libyen dans son soulèvement contre le régime de Kadhafi. Le Polisario est donc un ramassis de mercenaires prêts à se mettre au service de ceux qui les payent. En leur donnant de l'argent et des armes, Kadhafi concourt à la déstabilisation de la région du Maghreb et du Sahel. Il encourage de la sorte les mercenaires du Polisario à utiliser les armes qu'il va leur fournir pour mener des agressions contre le territoire marocain, et particulièrement contre les provinces sahariennes. D'un autre côté, cet argent et ces armes fournis au Polisario seront mis à la disposition d'Al-Qaëda et de ses opérations terroristes dans la zone sahélo-maghrébine. Se sentant isolé et abandonné par ceux qui constituaient les piliers de son régime, notamment parmi l'armée, Kadhafi recourt aux mercenaires pour essayer de mater la révolte populaire, mais un régime sans soutien du peuple ne peut survivre. La communauté internationale doit condamner énergiquement le recrutement par Kadhafi des mercenaires, dont ceux du Polisario, ainsi que l'Algérie qui les a autorisés à franchir ses frontières pour aller servir une cause perdue d'avance.