Après l'idée de réduire les agios qui rapportent des milliards aux banques loin de la banqueroute et qui scalpent les comptes des petits clients, voici que l'on reparle de gratuité pour l'internet qui, lui aussi, est coupé dès qu'il y a du retard. Après tout, Facebook et autre Yahoo c'est gratos et l'Internet, dans sa philosophie principale, c'est un service public. S'il n'est pas question de le rendre gratuit pour tout le monde, on devrait y penser pour les familles nombreuses, les chercheurs bêcheurs qui passent des nuits devant leur petit écran. Cela paraît comme invraisemblable comme proposition, mais ne dit-on pas : l'utopie ou la mort. Déjà, l'internet est gratuit aux USA ; en Californie depuis des années, dans certaines régions, il n'y a pas de raison pour qu'on ne rêve pas à notre tour comme ceux qui y croyaient au début. Là encore, des citoyens qui vivent avec la baraka - dans le sens pécunier – se retrouvent coupés du monde parce qu'ils n'ont pas payé une facture entre les fractures pendant que des chanceux, à qui la vie sourit tout le temps, passent leur jour et leur nuit à chater et à explorer les rues en 3D avec street view dans Google Earth, un exemple parmi tant d'autres… En 2020, quand on cherchera de l'eau en vain ?... stop. Rectificatif. A propos des Assises du Tourisme, il fallait lire : va-t-on éditer les recommandations ? et non pas : qui va les éditer ? Parce que les imprimeries, c'est pas ce qui manque. stop. Bon à retenir. Tourisme. Aujourd'hui, le Maroc occupe la 27ème position. L'ambition pour les 10 prochaines années est d'occuper une place dans le top 20 mondial et s'imposer comme une référence du pourtour méditerranéen en matière de développement durable. Ce n'est pas pour rien que Ouarzazate sera la première destination africaine. Il n'est pas aussi évident d'aller vers le développement durable tout en misant sur du tourisme de masse. Car il ne faut pas se leurrer, pour remplir les lits, il va falloir ratisser large. Et surtout arrêter les débats stériles sur la dichotomie luxe-masse. Les nouveaux objectifs nécessitent des investissements conséquents. C'est ainsi que le Fonds Marocain pour le Développement Touristique (lancé lors des Assises) devra démarrer avec une enveloppe de 15 milliards de dh. stop. Un confrère titre : « Scandaleux » à propos des pluies qui ont fait de gros dégâts dans la ville de Sidi Beliot qui n'a pas été noyé dans la flotte. Le mot scandaleux, sur toute la largeur du journal avec photo, choque. Bien sûr que c'est révoltant toutes ces eaux qui se sont déversées dans la ville sans épargner les quartiers. Mais peut-on parler d'un scandale comme s'il s'agissait d'un détournement dans la wilaya ou dans le secteur de la binaya ? Ce qui est arrivé à Dar El Beïda, une ville chère à tous les Marocains et même à des étrangers, n'est que la conséquence du changement de climat, plus, bien sûr, les négligences des technocrates qui ne contrôlent pas les points noirs de leur ville, des bouches d'égouts bouchées ici et là, sans oublier les constructions irréfléchies qui transforment une rue en marécage. Mais c'est surtout les changements du climat qu'il faut pointer du doigt. Il n'y a pas de raison pour qu'on ne subisse pas, comme partout ailleurs, les conséquences de ce nouveau fléau qui menace la Terre. Alors, parler de « scandaleux », c'est peut-être pas le mot. stop. Un client de Wafasalaf 296856 s'est fait avoir en envoyant un virement au nom d'un employé – disparu depuis ! Il devait à la boîte 2535, 68 dh qu'il a envoyés à l'employé fantôme, comme on le lui avait dit au téléphone. Quand il a appris qu'aucun rond n'a été viré, il a appelé Wafasalaf à Casablanca où une employée lui a répondu que le monsieur Mustapha A. n'était plus en service, qu'il avait quitté l'organisme de crédit sans laisser d'adresse. En clair, un escroc qui a utilisé sa fonction pour se faire du fric. Aussi, on se demande combien de clients il a escroqué. Une enquête doit être ouverte immédiatement. Cela s'entend évidemment. Sur le virement – qui nous a été remis - que la victime a envoyé à Casablanca, il y a bien le nom de l'escroc. Enfin, quelle idée de libeller un chèque au nom d'un employé qui travaille pour une entité reconnue sur la place ! stop. Hram et h'lal. Qu'est-ce qui l'était et qui ne l'est plus. Laver le linge le vendredi était considéré comme h'ram, du moins un geste de mauvais augure. En tous les cas, des femmes jeunes ne se retiennent plus de laver la petite lingerie, les survêts et autres robes et chemises le vendredi, considéré comme un jour saint. Elles jettent tout dans leur machine à laver, sans craindre la belle-mère qui n'a plus le rôle de la « nsiba » râleuse. Autre coutume qui disparaît chez les grosses légumes comme chez le menu fretin qui raffolent de potins. Celle de verser de l'eau bouillante dans le levier ou la « mejra ». Là encore, certains n'hésitent pas à le faire, alors qu'on nous a toujours dit que c'est h'ram. Ce genre de remise en question des traditions appelle une mûre réflexion dans certaines familles qui ne veulent pas renoncer à leurs habitudes. stop Ils et elles ont acquis des biens ou des mauvais… sans avoir eu mal au ventre – traduisez. Avec les temps modernes que nous vivons, des opportunistes gonflent leur fortune avec un portable simplement. Les affaires comme l'argent n'ont pas d'odeur. Mais si les uns avancent sereinement en pensant aux autres, et en travaillent dans la clarté, il se trouve que des intrus, justement, font fortune sans se fatiguer, sans avoir mal au ventre, comme on dit. Qu'ils s'enrichissent, c'est un droit inaliénable et Allah Izedhoum comme on dit, mais qu'ils ne traitent pas leurs employés comme des chiens qui ne sont protégés par aucune SPA. Ce message est adressé à des décideurs qui n'ont pas froid aux yeux malgré le temps qu'il fait, d'autant plus que notre proverbe est assez explicite. stop. La Banque Alimentaire publie au Maroc des placards sans aucune précision. Juste un dessin où des bénévoles se passent un panier apparemment rempli de victuailles avec le slogan suivant : « La solidarité au quotidien »… C'est mine comme info. Les lecteurs auraient souhaité qu'on leur dise où ils peuvent donner pour aider les sans ressources et qui ont plusieurs « n'fous » à nourrir. Beaucoup ne savent même pas les objectifs de la Banque Alimentaire, qu'ils confondent avec la FAO ou la BMAO… stop. Au Consulat de France de Marrakech, une employée a dit à un grand universitaire, venu pour un visa : « mais qu'est-ce que vous allez faire en France ?», alors que son dossier était complet et clair. Voyant qu'on l'avait humilié, il a repris son passeport pour rentrer chez lui dare dare. Cet incident a fait le tour de la ville. Un professeur auteur d'une thèse de Doctorat d'Etat… à qui on fait ça ! Qu'est-ce que ça doit être pour un instituteur ou un brocanteur… ? La beur de service, pleine de rancœur, devrait être mutée au standard avant qu'il ne soit trop tard… stop.