Après la réussite de son 18ème Congrès général, marqué par la réélection de Nizar Baraka à la tête de l'Istiqlal et la désignation des nouveaux membres du Comité exécutif, organe décisionnel le plus important et le plus prisé par les Istiqlaliens, le Parti de la Balance poursuit la refonte de ses instances dirigeantes, de sorte à relever les défis économiques, politiques et sociaux que connaît le Royaume. L'idée affichée est de doter la doyenne des formations politiques marocaines d'instances dirigeantes bâties sur le sérieux, le travail, l'assiduité, l'efficacité et l'innovation. Une approche qui rompt avec certaines pratiques désolantes de notre scène politique et se pose comme le seul chemin pour regagner la confiance de l'électorat. C'est également une condition sine qua non pour imposer un projet de société en phase avec l'idéal égalitariste qui a toujours été au cœur de la vision istiqlalienne. Une vision qui, d'ailleurs, se reflète, aujourd'hui, autant que par le passé, via l'action politique des ministres, députés, conseillers, intellectuels et cadres istiqlaliens, dont les maîtres mots sont l'équité et l'égalitarisme économique et social. N'en déplaise à certains, ce travail consciencieux de réflexion, de mobilisation et d'engagement est digne de respect et d'encouragements, tant qu'il fait également rupture avec les pratiques politiciennes basées sur l'effet d'annonce, les discours pompeux mais creux et les basses manigances de coulisses. C'est ainsi que l'Istiqlal a su répondre présent à toutes les étapes historiques politiques, constitutionnelles, institutionnelles et démocratiques qui ont jalonné le long chemin vers le développement parcouru par notre pays. Autant de faits indéniables qui confèrent toute leur signification aux propos de l'actuel leader du Parti de la Balance concernant les prochaines élections législatives lors desquelles l'Istiqlal pèsera de tout son poids et de toute son influence.