Insatiable Farissi – le « Fariss » (Chevalier) des universités du Royaume – qui fait des activités para-universitaires de l'Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès son… cheval de bataille pour bannir à jamais l'image rétrograde – voire sanguinaire – du sanctuaire estudiantin de Dhar El Mehraz. Outre les échanges intra-nationaux, le recteur Serghini ouvre l'USMBA aux quatre coins de la planète. Après l'Europe et l'Asie du Sud-Est des Dragons émergeants (Malaisie, Corée du Sud, Vietnam et Indonésie) notre Ibn Batouta du 21ème siècle « s'attaque » au Pays de l'Oncle Sam. C'est ainsi qu'il a monté avec les services de son « Foreign Office » une journée « America-Day » pour un meilleur « Understanding » Morocco-USA (compréhension mutuelle…). Inaugurant la cérémonie, M. Farissi Serghini récita un cours d'histoire (d'amour) prolifique depuis le fameux document de reconnaissance de l'Etat Américain par le Royaume Chérifien jusqu'à l'autre traité non moins prestigieux du « Free Trade Agreement » qui scellent plusieurs siècles d'entente cordiale. Of course, le Recteur n'oublie pas de mettre en évidence une institution – U.S.M.B.A – vocation universelle et qui ambitionne de développer durablement une coopération avec diverses universités d'outre-atlantique… Allal Amraoui – 1er vice-président du Conseil municipal – enclenche sur le même registre en citant l'innombrable liste d'Oulémas (savants) formés à la Qaraouiyine et qui ont dispensé leur savoir d'Orient en Occident. Dont Averroès, Maimonide et autre… Jean Paul II. Mettant en exergue la stabilité d'un régime démocratique, Dr Amraoui en traduit les fruits, à savoir, un développement tous azimuts dont Fès est l'un des bénéficiaires notables. La ville est d'autant plus favorisée qu'elle vit une continuité sereine avec la confiance renouvelée de la population au conseil présidé par Hamid Chabat pour un 2ème mandat. La mairie de Fès peut ainsi capitaliser ce crédit à travers une collaboration étroite avec institutions et société civile de la ville dans les divers secteurs d'activité consacrant la politique Royale de décentralisation. Très touché par l'accueil qui lui a été réservé, l'ambassadeur U.S a exprimé son enchantement, ainsi que celui de son épouse par l'atmosphère de la cérémonie. Un événement étroitement concocté avec l'USMBA et son Recteur. Evoquant les relations maroco-américaines, M. Samuel L. Kaplan assure qu'il ne saurait y avoir de doute sur leur teneur car « je ne crois pas que l'Amitié est fondée sur l'intérêt »… Pour le diplomate américain, il ne s'agit pas de rapports… philosophiques. D'ailleurs « quand je regarde le citoyen marocain dans les yeux, j'y décèle l'amabilité », avoue-t-il. Lors de sa visite en médina, l'Ambassadeur a pû s'assurer des projets où le MCC (Millénium) américain s'est investi et dont il a ressenti une réelle fierté, ce dont les citoyens de la médina doivent en être tout aussi fiers. Néanmoins, selon le diplomate américain bien d'autres challenges sont à l'horizon pour entretenir l'image intrinsèque de la Médina. Soulignant la qualité des relations entre les deux pays, M. Kaplan réitère cette amitié qui a permis la conclusion de plusieurs accord de collaboration dont ceux avec l'USAID. Mieux encore, le F.T.A (Free Trade Agreement) a renforcé les échanges commerciaux entre les deux rives ». « Tout ceci est important, renchérit le chef de la diplomatie américaine à Rabat. Mais plus significatif c'est de nous voir amis, mais aussi des Alliés ! ». Exprimant sa satisfaction eu égard aux événements qui ont animé cette première édition, M. Kaplan souhaite que bien d'autres « America-Day » puissent être célébrées en capitale spirituelle qui a su en être à la hauteur ». Au terme de la cérémonie inaugurale, des cadeaux ont été échangés dont celui offert à M. Kaplan sous forme d'une réplique miniature d'une des portes de la médina de Fès. Parmi les festivités au menus de la 1ère édition, «America-Day » figurait une exposition d'arts plastique, ainsi qu'une conférence – débat sur la Presse-Américaine. Cette dernière a donné lieu à des interventions pertinentes de la part d'une assistance composée d'étudiants de l'USMBA et de représentants de presse marocaine régionale et nationale. Des journalistes qui ont pû découvrir – ou redécouvrir - le pays de l'Oncle Sam à travers une publication foisonnante de faits et commentaires qui leur a été courtoisement offerte par les services de l'Ambassade américaine à Rabat. « Not bad for a start »