Selon les médias russes, pour contourner les sanctions occidentales contre leur pétrole, les négociants russes procèdent depuis un certain temps au transbordement du pétrole de l'Oural au large de Nador. Un passage précipité par le durcissement du contrôle par la marine grecque contre les navires russes. Détails. L'information a été révélée par Bloomberg à la suite des mesures strictes prises entreprises par la marine grecque à l'encontre du pétrole russe à l'est de la mediterrannée. Ce nouveau point de transbordement au large de Nador, récemment découvert, montre que les opérateurs et les négociants russes continuent de trouver des alternatives pour contourner les sanctions et acheminer le brut russe et les produits raffinés vers les marchés internationaux. Le mois dernier, la marine grecque a effectué un exercice dans le golfe de Lakoniki au sud de la Grèce, et a interdit à tous les navires de s'y rendre. Depuis que l'Union européenne a décrété un embargo sur le pétrole russe et depuis le plafonnement des cours, Moscou a cessé d'utiliser les compagnies de transport, les assurances et les services financiers occidentaux, mais n'a pas réduit ses opérations dans les eaux les plus proches possible des eaux territoriales de l'UE. En mai, la Grèce a annoncé la création d'une zone d'exclusion avec participation navale dans les eaux internationales du golfe de Lakonia, perturbant ainsi l'approvisionnement en pétrole russe. "On ne sait pas si cette action militaire visait à empêcher le contournement des sanctions ou non, mais elle a eu cet effet." font savoir des médias russes. En conséquence, les négociants russes ont déplacé leurs activités de transbordement vers la côte marocaine, où au moins trois pétroliers Aframax chargés de produits de l'Oural en provenance du port russe de Primorsk, sur la mer Baltique, sont arrivés récemment. Ils transborderont ensuite le produit phare sur des navires plus grands qui livreront les produits aux clients. Les itinéraires sont suivis par Bloomberg à l'aide de systèmes automatisés.