Avec 239 voix favorables sur les 289 requises pour faire tomber l'Exécutif, l'union de la gauche (NUPES) n'est pas parvenue à le sanctionner par cette motion, malgré le soutien du Rassemblement national (RN) et du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (Liot). Les voix des députés LR (Les Républicains) ont fait défaut. « Tôt ou tard, vous tomberez », a pourtant promis la cheffe de groupe La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, depuis La Tribune du palais Bourbon avant le vote. La Première ministre Elisabeth Borne a, quant à elle, allègrement défendu sa méthode lors de sa prise de parole alors qu'elle était confrontée à une 17ème motion de censure depuis le début de son arrivée à Matignon. « La Constitution est un bloc. Il faut tout prendre, on ne peut pas dénoncer certains de ses outils et en même temps utiliser certains de ses articles », a-t-elle plaidé. Pour rappel, la NUPES a déposé cette motion de censure vendredi après la tentative avortée de l'opposition de faire abroger la controversée réforme des retraites. Après deux heures d'échanges parfois houleux entre les oppositions et la majorité, l'examen du texte a pris fin de manière prématurée alors que les groupes favorables à l'abrogation de la réforme des retraites accusaient la présidente Yaël Braun-Pivet de bafouer la démocratie.