Afin de booster le climat des affaires, le chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, a lancé, mercredi, une nouvelle feuille de route, dont voici les principaux axes. Malgré le contexte actuel marqué par une multitude de défis et grâce aux mesures d'accompagnement prises à l'échelle nationale, le Maroc a fait preuve d'une résilience remarquable en matière d'investissement. C'est ainsi que le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, s'est exprimé sur les résultats réalisés, à ce jour, en la matière lors de la conférence nationale sur l'environnement des affaires. Le Chef de l'Exécutif fait référence aux mesures prises dans le cadre du soutien des trésoreries des entreprises concernées, en particulier les petites et moyennes entreprises. Il s'agit, notamment, du paiement des arriérés de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dus aux entreprises, dont le coût total s'élevait, selon Aziz Akhannouch, à 19,5 milliards de dirhams. Un effort qui a permis, d'après le responsable, d'augmenter de 20% les importations de biens d'équipement à fin 2022 et de 21% les revenus des investissements directs étrangers (IDE) pour atteindre 38 milliards de dirhams. Sur un autre registre, l'accélération des réformes liées au secteur de l'investissement ont permis d'impulser grandement, d'après le responsable, le rythme de création d'emploi dans des secteurs à forte valeur ajoutée. Dans le détail, un total de 188.000 emplois ont été créés en 2022 dans les activités non agricoles. Ainsi, la valeur ajoutée des activités non agricoles a augmenté à 3,6% en 2022, ce qui est supérieur à la moyenne enregistrée au cours de la période 2015-2021. De nouveaux défis à relever à l'horizon 2026 : En dépit des progrès notables réalisés par le Royaume en matière d'investissement, des efforts importants restent à mener dans les années à venir pour répondre aux attentes des acteurs économiques. C'est dans ce sens qu'intervient la nouvelle feuille de route stratégique visant à améliorer l'environnement des affaires à l'horizon 2026, élaborée par le gouvernement. Approuvée par le Comité National de l'Environnement des Affaires (CNEA), elle repose, d'après le Chef du gouvernement, sur quatre piliers qui comprennent 13 projets structurants en mesure de changer la donne sur plusieurs niveaux. Il s'agit d'abord de l'amélioration des conditions structurelles du climat des affaires à travers la digitalisation du processus et le renforcement du cadre relatif au droit des affaires. A cela s'ajoute la création des conditions favorables au développement des entreprises industrielles à travers la mobilisation des financements et le renforcement de l'accès au foncier. Quant au troisième pilier, il vise, d'après le Chef de l'Exécutif, à diffuser une forte culture entrepreneuriale basée sur une approche innovante en matière d'investissement, tout en veillant au respect des règles d'éthique et d'intégrité et renforcer la lutte contre la corruption comme pilier horizontal de ladite feuille de route.