Le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a spécifié, dans le Bulletin 0fficiel du 26 septembre 2022, les nouvelles zones désignées pour recevoir les sites de développement de projets de production électrique à base de l'énergie solaire. Il faut noter qu'après la décision d'utilisation du gazoduc Maghreb-Europe (GME) en flux bidirectionnel, Leila Benali décide de franchir un pas de plus vers la diversification des sources d'énergies, et ce, dans la foulée de la publication de la loi n° 13-09 , depuis 2010, sur la production privée dans les zones éligibles à abriter des centrales de production privées d'électricité solaire. Ce projet a pour objectif de simplifier les procédures d'autorisation et par la même renforcer l'attractivité du secteur des énergies renouvelables pour les investisseurs privés nationaux et internationaux. Il s'agit du même coup de veiller à un équilibre concernant l'intervention des secteurs public et privé. Ces objectifs s'inscrivent dans la stratégie de consolidation de l'intégration industrielle pour l'émergence d'un tissu entrepreneurial et industriel national dans le domaine des énergies renouvelables. Dans ce cadre, la répartition des zones a pour but de couvrir la grande majorité du territoire. Selon le texte de loi, les zones destinées à recevoir les sites de développement de projets de centrales sont déterminées, pour la production d'électricité à partir des sources d'énergie solaire, à travers des cartes topographiques à l'échelle 1/100000 afférentes à la décision prise la ministre fin juillet. Les zones concernées sont situées dans le Nord et le littoral méditerranéen, la façade atlantique, le Centre-Nord jusqu'au Centre-Sud, la totalité du flanc oriental et Sud-Est du Royaume ainsi que l'ensemble des territoires sahariens.