À la veille des élections partielles, prévues le 29 septembre, le Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, Nizar Baraka, continue de sillonner les régions pour soutenir des candidats du parti. Détails. Jusqu'à présent, le marathon des élections partielles continue, les candidats concernés font la course contre la montre afin de convaincre le maximum possible d'électeurs avant la date du scrutin, prévu le jeudi 29 septembre. Entamée vendredi, la campagne électorale concerne plusieurs circonscriptions, dont celle d'Aïn Chock à Casablanca, réputée difficile à remporter, celle de Guercif, et celle de Safi. Pour sa part, le Parti de l'Istiqlal s'engage dans la course électorale en investissant trois candidats qui jouissent du soutien des héritiers de Allal El Fassi. Le Secrétaire Général du Parti de la balance, Nizar Baraka, s'emploie à soutenir ses candidats. Samedi, le leader de l'Istiqlal s'est rendu à dans la région de l'Oriental et plus précisément à Guercif pour apporter son soutien au tête de liste du parti, Ali El Jghaoui. A cette occasion, M. Baraka a tenu un meeting avec les militants, en présence de plusieurs personnalités dont les présidents de commune et des élus locaux et des membres du Comité exécutif tels que le député Omar Hjira et le chef du groupe parlementaire Nouredine Moudian. Ce meeting fait suite au déplacement du Secrétaire Général dans la conscription de Driouech où il est allé rendre visite au candidat du parti, Abdelmounim El Fettahi. Nizar Baraka a saisi l'occasion de sa présence avec les militants locaux et le tête de liste pour lui apporter publiquement son soutien et appeler à voter pour lui. Le leadership du parti de la Balance se montre soudé et déterminé à remporter les élections dans les circonscriptions concernées afin de maintenir une position confortable à la Chambre des Représentants où il détient 81 députés. Ce qui fait du parti l'un des piliers majeurs de la majorité parlementaire et de la coalition gouvernementale. Un scrutin important Bien que moins décisives que les élections législatives, les partielles demeurent importantes aux yeux de tous les partis qui veulent récupérer les sièges dont l'élection a été invalidée par la Cour Constitutionnelle. La Cour des Sages, rappelons-le, avait statué sur le respect de la loi par les élus, en décidant finalement, en début août, d'invalider l'élection de 16 membres de la Chambre des Représentants. En effet, le garant du respect de la loi suprême du Royaume a pris cette décision conformément à l'article 132 de la Constitution et aux dispositions y afférentes contenues dans les deux lois organiques relatives à la Cour Constitutionnelle et à la Chambre des Représentants. La Cour, qui avait également jugé irrecevables près de 27 recours, a expliqué ces décisions par plusieurs motifs, à savoir les défauts de recensement et dépouillement des voix, violation de l'état d'urgence sanitaire, ainsi que d'autres motifs. Cette décision a fait suite à une mesure semblable par laquelle la Cour a annulé l'élection de quatre députés de la circonscription d'Al Hoceima, dont le chef de file des députés istiqlaliens, Nouredine Moudian. Ce dernier a récupéré son siège lors des élections partielles du 21 juillet où la majorité a confirmé sa domination aussi bien à Meknès qu'à Al-Hoceima. Le scrutin de la perle du Rif a connu, pour rappel, une défaite cinglante du PJD qui ne s'est pas encore remis de la déconfiture historique du 8 septembre. Le Parti d'Abdelilah Benkirane s'est contenté de 13 sièges après deux mandats à la tête du gouvernement. La majorité se montre soudée Les partis de la majorité gouvernementale mènent cette nouvelle campagne électorale avec confiance, en s'armant du bilan de la première année passée à la tête de l'Exécutif. Un bilan qu'ils jugent positif vu les multiples réformes sociales entreprises par le gouvernement (généralisation de la couverture sociale, hausse des salaires dans la Fonction publique et notamment du SMIG, programmes Forsa et Awrach, etc.) ainsi que les mesures prises pour amortir le choc de l'inflation galopante. Il va sans dire que le scrutin partiel n'a pas d'incidence majeure sur le quadrillage parlementaire avec un impact quasi nul sur la composition de la Chambre des Représentants. Celle-ci est dominée par le trio de la majorité qui compte jusqu'à présent 269 députés, dont 102 du RNI, 86 du PAM et 81 de l'Istiqlal. Anass MACHLOUKH