Les difficultés relevées par les entreprises marocaines relatives aux visas Schengen ont fait objet d'une réunion entre le président de la CGEM, Chakib ALJ, et le ministre délégué français chargé du commerce extérieur et de l'attractivité, Franck Reister. Lundi, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Chakib Alj, a reçu Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité de la République de France, en présence de l'ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal et d'opérateurs économiques des deux pays. Le 28 septembre le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a annoncé que Paris a décidé de durcir les conditions d'obtention des visas à l'égard du Maroc, de la Tunisie et de l'Algérie qui "refusent" de délivrer les laisser-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France. Cette décision a eu un impact négatif sur le commerce et sur l'économie en général, déplore le patronat marocain. De sa part, la partie française exprimé sa compréhension de la situation et s'est engagée "à analyser cette situation d'un point de vue économique, afin de trouver des solutions adéquates, dans le respect des procédures administratives et sanitaires". La CGEM a annoncé alors être "disposée à accompagner et à encadrer la démarche qui sera adoptée, afin de garantir la fluidité des processus et la conformité des dossiers".