Selon le ministre délégué français, en charge du commerce extérieur et de l'attractivité, Franck Riester, la France s'engage à renforcer ses partenariats économiques avec le Maroc. « Nous souhaitons partager avec les chefs d'entreprises notre ambition commune de développer les partenariats économiques, les échanges entre la France et le Maroc, notamment après l'installation du nouveau gouvernement et un an après ma dernière visite pour démontrer à quel point notre pays est déterminé à renforcer la relation spécifique que nous entretenons avec le Royaume », a assuré Franck Riester, le 22 novembre à Casablanca en marge d'une rencontre avec le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj. Lire aussi | Tanger Med Zones lance un outlet entre Tétouan et M'diq Selon le ministre français, qui est en visite au Maroc jusqu'au 23 novembre, les deux pays gagneraient à œuvrer ensemble sur les différents champs possibles du développement des partenariats dans la ligne du nouveau modèle de développement (NMD), et aussi dans la ligne du plan de relance français et du plan France 2030 récemment présenté par le président Emmanuel Macron. « Il s'agit, en l'occurrence, de partenariats dans l'agroalimentaire, l'aéronautique, l'automobile, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies, ou encore le transport, soit des secteurs qui ont énormément de potentiel pour l'avenir que nous devons bâtir avec le Maroc tant au niveau gouvernemental mais aussi au niveau des entrepreneurs et du secteur privé », a souligné Franck Riester. Pour sa part, Chakib Alj a indiqué que cette rencontre a porté essentiellement sur les moyens à mettre en œuvre pour donner une forte impulsion au co-investissement et aux joint-ventures et ce, même au-delà des deux marchés respectifs et dans les secteurs stratégiques et d'avenir comme le numérique et la durabilité. Lire aussi | Air Arabia Maroc lance un vol direct Fès-Istanbul Pour aller plus loin dans les relations économiques Maroc-France, le président de la CGEM a mis en avant la nécessité de lever certains obstacles tels que le durcissement que connaissent les procédures d'octroi de visa depuis le début de l'année pour les Marocains. « Il faudra également continuer à œuvrer pour instaurer un climat des affaires sain et favorable à la construction de relations d'affaires. A cet effet, le Nouveau Modèle de Développement a identifié les différents chantiers concrets à mener dans ce sens », a-t-il conclu.