Au menu des discussions entre le patronat et Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité de la République de France, une attention particulière a été accordée aux difficultés rencontrées par les entreprises marocaines, notamment celles opérant dans le transport international, pour l'octroi des visas Schengen. En présence de l'ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, et d'opérateurs économiques des deux pays, Chakib Alj a saisi l'occasion pour soulever certaines difficultés rencontrées par les entreprises marocaines, notamment les transporteurs, relatives aux visas Schengen. Lire aussi |Les Etats-Unis réaffirment leur soutien à l'initiative marocaine d'autonomie Depuis le début de l'année, les procédures d'octroi du visa par la France connaissent un durcissement, ce qui a un impact négatif sur le commerce et sur l'économie en général, déplore le patronat marocain. La partie française a d'ailleurs exprimé sa compréhension de la situation et s'est engagée « à analyser cette situation d'un point de vue économique, afin de trouver des solutions adéquates, dans le respect des procédures administratives et sanitaires ». Pour sa part, la CGEM se dit « disposée à accompagner et à encadrer la démarche qui sera adoptée, afin de garantir la fluidité des processus et la conformité des dossiers ».