Après les différents appels à intervenir, les autorités locales de Casablanca ont agi face à l'anarchie des loueurs de parasols dans la plage d'Aïn Diab. Quelques jours plus tard, les Casablancais ont inondé Facebook, notamment le fameux groupe « Save Casablanca », de publications exprimant leur ras-le bol face à ceux que certains appellent les « mafias-parasols » où il est question de ces loueurs improvisés de parasols, chaises et tables qui, autre le fait d'exiger « indirectement » aux estivants de payer pour bronzer, occupent arbitrairement les plages sans aucune autorisation. Quoiqu'une partie des Casablancais estiment qu'ils soient au service des estivants, en leur fournissant les matériaux nécessaires pour se protéger du soleil, d'autres n'hésitent pas à pointer du doigt leur présence « anarchique » et leur volonté de privatiser les lieux pour en faire une véritable source de revenus. Les Casaouis se mobilisent A Casablanca, ce phénomène a de nouveau refait surface sur les réseaux sociaux, suscitant une colère inédite des internautes. #PlagePourTous, c'est ainsi l'hashtag que les habitants de la métropole ont lancé pour revendiquer un accès gratuit et accessible à tous, sans ces « escrocs » qui louent leurs matériels à des prix exorbitants » « La plage de Aïn Diab a été privatisée par des individus qui plantent des parasols partout et obligent les estivants de payer environ 50 dirhams pour avoir le droit d'installer leurs serviettes. N'est-il pas pathétique de voir le silence des autorités face à cette injustice ? », s'est indigné un Casablancais. « Avec l'allègement des restrictions sanitaires, nous voilà devant l'occupation de presque tout l'espace sableux par des parasols. Nous allons être victimes de ces profiteurs de plages encore une fois...», s'est désolé un autre. Les autorités prennent les choses en main Face à ce scénario répétitif, les autorités locales seraient intervenues pour mettre fin à ce fléau qui se propage comme une trainée de poudre le long de tout le littoral de Casablanca, y compris à la plage d'Aïn Diab, lit-on sur les réseaux sociaux. « Chapeau bas à la préfecture de Casablanca- Anfa qui a réagi positivement à l'appel des citoyens pour libérer la plage des voyous qui nous taxaient pour nous y rendre afin de passer quelques heures sous le soleil », s'est réjoui un internaute. En outre, il a salué le travail des agents de nettoyage qui ont veillé à la propreté du sable et à la mise à disponibilité des sacs poubelles dans les quatre coins de la plage d'Aïn Diab, espérant que ces dispositions soient pérennes. Nous avons, à ce propos, essayé de contacter des responsables de la Commune de Casablanca pour de plus amples informations, mais le silence reste de mise. Siham MDIJI Un scénario qui rappelle l'anarchie des gilets jaunes
Le problème des loueurs de parasols vient rappeler celui des gilets jaunes qui tirent profit de cette période pour faire une petite fortune sans le moindre effort. L'activité anarchique des gardiens de voitures ne cesse de susciter l'ire des Casaouis qui estiment que ce phénomène s'accentue pendant l'été. Les échos de la grogne contre eux continuent de faire s'entendre sur la toile bleue. A ce sujet, les internautes ont, à nouveau, lancé des hashtags pour dénoncer « le racket » des gardiens de voitures. « Boycott moul gilets », « stop aux gilets jaunes au Maroc », « boycott gilets jaunes », etc., c'est par ces mots que les facebookers ont revendiqué la consolidation du processus de contrôle de cette profession informelle.