Les tirs de la chance sourient aux Tunisiens et privent le Maroc de la demi-finale ! L'équipe nationale des moins de 20 ans a été empêchée d'atteindre le stade des demi-finales de la Coupe des U20 par son homologue tunisienne dans l'épreuve fatidique des coups de pieds arrêtés (4-1). Mot d'ordre : Prudence Tout au long de la partie, les deux adversaires ont tenté de surprendre l'un l'autre. Toutefois, à la 5ème minute, ce sont les Tunisiens qui ont ouvert, les premiers, «les hostilités» par le biais de leur attaquant Abdallah Amri qui était à deux doigts d'ouvrir le score. Mais le portier marocain, Alaa Bellaârouche, a réussi à arrêter ce tir avec brio. Le Onze national va, à son tour, répondre de manière toute aussi effrayante. Cette fois c'est le latéral gauche marocain qui va donner des sueurs froides aux Tunisiens et à leur keeper Demragi. Sobol déclenche un véritable obus, Demragi déploie un bel effort et laisse ses bois vides devant le centre-avant des Marocains, Ayoub Mouloua, qui rate, lamentablement, en levant trop haut son ballon alors que les bois tunisiens étaient, désespérément, vides. L'attaquant marocain va rater, encore une fois, à la 40'. 2 minutes après, c'est Thifa, le Tunisien, qui va dilapider une occasion en or de donner l'avantage à la Tunisie. Les deux équipes regagneront les vestiaires sur le score vierge. De retour sur le terrain, 63' Mohamed Amine Sahel réclame un penalty lorsqu'il eut un accrochage flagrant avec le défenseur tunisien, Moataz Zedam, mais l'arbitre de la partie, le Libyen Moataz Ibrahim Chemlali resta de marbre. Ayant la peur dans le ventre, les deux antagonistes ne s'aventureront jamais durant le reste de la partie qui sera sifflée sur ce score de 0-0. Lors des prolongations qui se sont déroulées sous le signe de la prudence, les hommes de Zakaria Aboub ont tout de même deux ballons qui les auraient propulsés en demi-finales. La première à la 113' et la seconde à la 115' via Ghazouani Mouhoub et El Hatimi. Passé ce moment de stupeur, les Aiglons de Carthage iront aux penalties qu'ils vont mieux réussir que les Marocains. L'aventure des Lionceaux de l'Atlas et leur coach Zakaria Aboub s'arrête là, mais avec beaucoup de regrets et d'amertume. Si ces dernières occasions avaient été concrétisées... enfin. Ce fut un match de foot après tout. A la prochaine... On apprend des fautes Ils sont jeunes. Ils ont du talent plein les pieds, l'espoir plein la tête et la rage plein la gorge. Ils ont commis des erreurs. Ils vont en tirer profit à tête reposée en compagnie de leur coach. L'avenir leur appartient.