Le Maroc met la Tanzanie KO en quinze minutes Il fallait en tout et pour tout une bonne quinzaine de minutes aux Lionceaux pour mettre les Tanzaniens KO debout. Ces derniers ont beau multiplier les offensives, partir à l'abordage des bois marocains, changer de rythme...rien n'y fait. La messe était dite et bien dite. Il était écrit quelque part que les Marocains allaient réaliser la victoire la plus rapide de cette Coupe d'Afrique des Nations des moins de 20 ans. Redonner au foot national son aura Certes, avant le match les pronostics donnaient les Marocains légèrement favoris, mais ce que les nôtres ont démontré, tout au long des 90' de jeu n'a pas manqué de nous étonner. Tous ces jeunes avaient, semble-t-il, assimilé avec délectation toutes les instructions données par l'ex-milieu de terrain du Raja, Zakaria Abboub. Ce dernier est en passe de se frayer un chemin dans les rangs des coaches du Continent. Toutes les catégories des sélections marocaines montrent, preuve à l'appui, que et les joueurs et les clubs du Royaume sont déterminés à redonner au foot national toute son aura. De l'équipe du Maroc seniors jusqu'à celle des moins de 20 (et en dessous) en passant par celle des locaux qui vient d'être couronnée pour la seconde fois d'affilée, sacrée championne d'Afrique, le Continent est en train de découvrir le retour du patron. Le football marocain est désormais posé sur la rampe de lancement. Zakaria Abboub conduit une horde de joueurs talentueux aux dents longues. Les bourreaux de la soirée de cette mémorable dérouillée se nomment El Mehdi El Moubarek, Mohamed Amine Sahel, Ayoub Mouloua qui ont réglé le sort des Tanzaniens en moins d'un quart d'heure aux 4ème, 8ème et 13ème minutes. Assimiler une tactique fait gagner la partie
En effet, les jeunes de Zakaria Abboub n'ont rien à envier à leurs aînés des autres sélections. Ils ont fait preuve d'un degré de maturité qui a étonné les observateurs sportifs qui suivent cette Coupe d'Afrique des Nations des moins de 20 ans. Sur le terrain, ces jeunots paraissent jouer la même partition avec un chef d'orchestre qui change au gré des matches mais qui semble réciter la même chanson en chœur sans se soucier du celui qui mène la musique ; Tantôt c'est El Moubarik, des fois c'est Mohamed Amine Sahel. Les chefs échangent leurs postes au bon vouloir du sympathique Zakaria. Mais les musiciens n'en ont cure. Leur mouvement sur le champ de jeu est imprégné de douceur mais surtout d'efficacité.