La réunion annuelle de l'International Poultry Council (Conseil international de la volaille) se tient pour la première fois au Maroc, à Casablanca. L'occasion de discuter des meilleures pratiques en matière de production, de réglementation, de résilience aux changements climatiques et de mettre en lumière le rôle du Maroc dans la sécurité alimentaire de ses citoyens. Suivez La Vie éco sur Telegram La réunion annuelle du Conseil international de la volaille (IPC, International Poultry Council) se tient pour la première fois au Maroc, à l'occasion du 20 anniversaire de sa création. L'événement, qui prend place à Casablanca du 7 au 10 avril, est organisé en partenariat avec la Fédération Interprofessionnelle de la Filière Avicole du Maroc (FISA). Il vise, entre autres, à renforcer la coopération internationale et à échanger les meilleures pratiques en matière de production, de commerce, de réglementation, de sécurité sanitaire et d'investissement.
Le choix du Maroc n'est pas fortuit. «C'est une reconnaissance du rôle croissant du pays dans cette filière et sa position de hub stratégique reliant aussi bien les marchés européens qu'africains», explique Ahmed El Bouari, ministre de l'Agriculture. Il ajoute que la filière avicole représente l'un des piliers les plus importants dans le renforcement de la sécurité alimentaire au Maroc, puisqu'elle contribue à couvrir les besoins totaux de consommation, que ce soit en volaille ou en œufs. De plus, le secteur réalise un chiffre d'affaires de 42 milliards de dirhams et assure de 500.000 emplois directs et indirects. De son côté, Richard Griffiths, Vice-président du Conseil international de la volaille souligne que «le Maroc peut être un véritable leader dans la production avicole, particulièrement en Afrique, vu son rôle dans l'IPC qui se concentre sur la durabilité et la sécurité alimentaire». Youssef Alaoui, Président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole, met l'accent sur les chamboulements que connait le secteur avec une flambée des matières premières, particulièrement le maïs et le soja. De plus, « le fort développement de la consommation de la volaille de par le monde, devra être accompagner, tout en tenant comptes des prix de vente, des crises sanitaires et des différentes perturbations qui pourraient survenir » ajoute Alaoui. Pour lui, le mot d'ordre c'est «anticiper», encore et toujours.