Elles étaient soixante au total, bien décidées à se faire entendre et obtenir gain de cause. Epouses, mères et surs de détenus, ces femmes ont insisté pour que justice leur soit rendue et surtout qu'il soit procédé à la révision des décisions juridiques prononcées à l'encontre de leurs proches. Arguant que bon nombre de ces verdicts étaient tout simplement arbitraires, les familles des prisonniers ont par ailleurs tenu à informer l'opinion publique que la moitié d'entre eux avait cessé de s'alimenter pour inciter l'administration à dialoguer. Les manifestantes ont également appelé à une plus grande transparence de la part des autorités. La partie s'annonce difficile, cela ne fait pas l'ombre d'un doute.