Après le retrait de l'UMT, la FDT, l'UNTM et un peu plus tôt de la CDT, Abbas El Fassi se retrouve en tête à tête avec l'UGTM de Hamid Chabat. Nouveaux revers pour Abbas El Fassi. Trois centrales syndicales viennent de claquer la porte du dialogue social. En une action conjointe, l'UMT, la FDT et l'UNTM ont décidé de se retirer de l'actuel round des pourparlers avec le gouvernement. Dans les faits, les trois syndicats ont suspendu, depuis le 21 juin, leur participation aux négociations relatives au volet de la fonction publique du dialogue social qui avait repris il y a quelques semaines. De même, les responsables des trois organisations syndicales affirment avoir l'intention de revenir vers leurs bases pour prendre les décisions qui s'imposent. Une commission de concertation, entre les trois organisations, devrait également se pencher sur les nouvelles propositions que les syndicats souhaiteraient soumettre au gouvernement. Pour rappel, la centrale islamiste (UNTM) avait déjà annoncé son retrait complet des négociations du volet relatif au secteur privé. La CDT s'était, pour sa part, retirée définitivement, début mai, de toutes les négociations. Abbas El Fassi, qui tire fierté du fait qu'il a pu institutionnaliser ces négociations, se retrouve avec comme seul vis-à-vis le syndicat de son parti, l'UGTM. Ce dernier qui, en la personne de son patron Hamid Chabat, a ouvertement critiqué dernièrement, lors d'une rencontre internationale à Genève, le processus du dialogue social, ne s'est pas encore prononcé sur cette dernière décision des autres centrales. t.a.e