(Suite de la page Une) …Concernant la population active, elle a atteint au terme du premier trimestre 2010, quelque 11.444.000 personnes, en hausse de 1,0% par rapport au même trimestre de l'année 2009 (+1,9% en milieu urbain et +0,1% en milieu rural). Le taux d'activité a baissé de 0,4 point pour s'établir à 49,9%. Le HCP indique par ailleurs que le volume global de l'emploi est passé, entre les deux périodes, de 10.236.000 à 10.304.000. La création nette d'emplois ressort ainsi à 68.000 postes, dont 61.000 en zones urbaines et 7.000 dans les campagnes. Le taux d'emploi, quant à lui, a baissé de 0,5 point à 44,9% : 37,8% en milieu urbain et 55,4% en milieu rural. Au niveau sectoriel, les créations d'emplois ont concerné l'«agriculture, forêt et pêche» avec 43.000 postes, les BTP avec 31.000 et l'industrie avec 11.000 postes. En revanche, le secteur des services a accusé une perte de 26.000 postes. Celle-ci résulte, selon le HCP, notamment du recul de l'emploi dans les branches «services personnels et domestiques» (-24.500 postes) et «services sociaux fournis à la collectivité» (-26.900 postes) et de la hausse du volume de l'emploi de 16.700 postes au niveau de la branche «restauration et hôtellerie» et de 14.000 postes dans la branche «banques, assurances, activités immobilières et services fournis aux entreprises». En milieu urbain, les créations d'emplois ont été surtout le fait des BTP avec 35.000 nouveaux postes et de l'industrie avec 27.000. Quant aux services, ils ont contribué pour 10.000 emplois. En revanche, le secteur de l'«agriculture, forêt et pêche» a connu une perte d'emploi de 19.000 postes. A qui ont réellement profité les nouveaux emplois créés ? Particulièrement aux diplômés de niveaux moyen et supérieur qui ont enregistré des hausses respectives de 3,5% et de 2,6% de leur volume d'emploi, explique le HCP. Dans le détail, 41.000 des 68.000 nouveaux postes sont des emplois rémunérés (création de 76.000 postes dans les villes et perte de 35.000 dans les campagnes). Le reliquat représente des emplois non rémunérés. Ils sont la résultante d'une création de 42.000 postes en zones rurales et d'une perte de 15.000 dans les campagnes.