Le PAM se demande si l'actuel gouvernement est à même de «poursuivre les grands chantiers structurants et le lancement du processus des réformes profondes des institutions» Le PAM poursuit son offensive contre le gouvernement. Et il monte d'un cran. Après la sortie de Hakim Benchemmass, mardi à la Chambre des conseillers, voilà que le bureau du Conseil national de cette formation prend le flambeau et s'attaque à la majorité gouvernementale. L'accession dans la douleur de Abdelwahed Radi, le premier secrétaire de l'USFP, à la présidence de la Chambre des représentants est une aubaine pour le PAM de tirer à boulets rouges sur l'absence de cohésion de la majorité de Abbas El Fassi et le manque de discipline de la part de ses députés. Allusion aux votes de plusieurs députés de cette même majorité en faveur du candidat du PJD. Apparemment, le bureau du Conseil national du Tracteur a oublié que Biadillah a accédé dans les mêmes conditions à la présidence de la Chambre des conseillers. Par ailleurs, le PAM se demande si l'actuel gouvernement est à même de «poursuivre les grands chantiers structurants et le lancement du processus des réformes profondes des institutions et est en mesure de relever les défis de nôtre pays tant aux niveaux régional, continental qu'international», peut-on lire dans le communiqué du bureau du Conseil national de cette formation.