Le ministère de l'Education nationale n'a pas pu accomplir tous les objectifs du programme d'urgence 2009-2012, qui comporte des axes et objectifs divers provoquant une certaine dispersion. Mohamed El Ouafa reste confiant quant à l'amélioration de la qualité de l'enseingnement. Le premier bilan du programme d'urgence pour l'éducation et la formation est « relativement positif ». Ce sont là les propos de Mohamed El Ouafa, ministre de l'Education nationale s'exprimant, mardi, lors d'une réunion de la commission de l'enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, portant sur l'évaluation du bilan du programme d'urgence. Selon El Ouafa, il a été d'abord procédé, au niveau des infrastructures, à la création et l'extension de plusieurs établissements d'enseignement. Toutefois, « ces réalisations ne sont pas au niveau des exigences contenues dans le programme » a-t-il argué ajoutant que plusieurs initiatives d'une importance majeure ont été réalisées au niveau notamment de la formation et d'organisation de colloques. Le ministre de l'éducation national a d'abord indiqué que son ministère n'a pas pu accomplir tous les objectifs du programme d'urgence 2009-2012, expliquant que celui-ci comporte des axes et objectifs divers. Cela a provoqué une certaine dispersion qui a fait que « le bilan de ce programme soit relativement et partiellement positif ». en effet, quelques axes du programme d'urgence n'ont pas pu être mis en exécution car « le programme dépassait le ministère de l'Education nationale» a-t-il noté précisant que le ministère est en train de mener une révision graduelle du programme afin de définir des objectifs et des plans d'action plus clairs basés sur l'amélioration de la qualité de l'enseignement en tant qu'axe fondamental dans le système éducatif. Taux de scolarisation de 63 % Un rapport du ministère de l'Education nationale détaille les taux de réalisation des différents axes du programme. Ainsi, les objectifs du programme d'urgence en termes de lutte contre le redoublement et l'abandon scolaire ont été concrétisés à hauteur de 68%, alors que le taux d'avancement des projets pédagogiques se situe à plus de 50%. Ce rapport présenté par l'inspecteur général des Affaires pédagogiques, Khalid Fares devant la commission de la Chambre des représentants pour l'enseignement, la culture et la communication, montre également que le taux de scolarisation au primaire a atteint 63% à l'échelle nationale, moins que le taux de 95% prévu dans le cadre du programme d'urgence. Par ailleurs et toujours selon le même document, le taux de mise en œuvre des projets pédagogiques a dépassé 50 %, à l'exception des projets relatifs à la révision des programmes scolaires (19 %) et au renforcement de la maîtrise des langues (3 %). Il a enfin, relevé le développement à des taux importants de la mise en œuvre de cinq projets. Il s'agit du développement des mécanismes d'encadrement et d'inspection pédagogiques (73%), l'amélioration de la qualité de la vie scolaire (70%), l'amélioration du système d'évaluation et de certification (68%) et de la lutte contre le redoublement et l'abandon scolaire (68 %). * Tweet * * *