Après Tangiers Petroleum, voici que la compagnie australienne Longreach Oil and Gas annonce l'achèvement avec succès de ses études sismiques 2D. Détails sur le potentiel gazier et pétrolier dans la région du Sud du Maroc, plus précisément à Zag et Tarfaya. La course aux prospections énergétiques est de plus en plus serrée en ce début d'année. Et c'est les Australiens qui se positionnent davantage au Sud du royaume. Après l'annonce, il y a quelques jours, par Tangiers Petroleum de l'achèvement avec succès de ses études sismiques 3D et le début des forages sur son site offshore de Tarfaya, voici qu'une autre compagnie australienne annonce les couleurs d'un développement soutenu au Maroc. Il s'agit, en effet, de Longreach Oil and Gas. Cette dernière a annoncé hier l'achèvement de son programme sismique 2D sur son permis « Zag », près de Tarfaya. La compagnie détient une participation de 22,5% dans le permis avec San Leon Energy. Le programme a concerné une superficie de 1 616 kilomètres dans le bassin Zag-Tindouf et a été effectué par l'entreprise polonaise NovaSeis. Zag se trouve à côté du fameux bassin algérien Reggane, où la compagnie pétrolière Repsol a découvert, en 2009, un potentiel de 800 milliards de mètres cubes de gaz. D'énormes potentialités « Le site de Zag contient d'énormes potentialités gazières comme c'est le cas, non loin, chez le voisin algérien. Ce projet au Maroc est parmi les programmes les plus importants pour notre groupe, que ce soit en termes de production et de potentialités offertes à long terme», a déclaré à cette occasion, le président de Longreach Oil and Gas, Bryan Benitz. Pour rappel, la licence octroyée par l'Onhym (l'Office national des hydrocarbures et des mines) concerne un total de 21 807 kilomètres carrés. Une zone où des potentialités énormes ont été révélées par Longreach Oil and Gas et San Leon Energy, que ce soit pour le Gaz ou le pétrole. Tangiers accélère la cadence Comme annoncé récemment sur nos colonnes, l'australien Tangiers Petroleum avance à grands pas dans ses travaux de prospection offshore à Tarfaya. Et pour avancer selon les échéanciers, le groupe compte se donner les moyens de ses ambitions en recourant au marché boursier. C'est ainsi que le groupe a déposé sa demande d'admission au marché AIM (Alternative Investment Market), un marché d'échanges publics géré par le London Stock Exchange (LSE). La cotation sera admise probablement le 3 février prochain à la Bourse de Londres. L'objectif de cette opération est de lever environ 5 millions de livres sterling sur le marché, l'équivalent de 67 millions DH qui seront destinés spécialement aux projets du groupe au Maroc. RFC Corporate Finance est le conseiller principal de cette opération. Les sociétés de Bourse Shore Capital Stockbrokers et Old Park Lane Capital ont également été approchées pour suivre cette introduction à côté de RFC. Cette décision est prise juste après l'annonce du groupe australien d'un important contrat le 24 décembre 2011. Il a conclu un accord avec Polarcus Samur pour commencer le programme sismique 3D sur les 677 kilomètres carrés de son bloc offshore de Tarfaya. L'étude sismique a été conçue de façon à inclure trois des sites les plus significatifs de l'entreprise. A savoir Assaka, Trident, et TMA, qui représentent un potentiel de milliards de baril. Les trois sites ont été évalués par un consultant pétrolier mondial indépendant, qui a estimé le potentiel à 758 millions de barils de pétrole.