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« Le sauve-qui-peut » du clan Kadhafi
Publié dans Le Soir Echos le 08 - 09 - 2011

Les caciques de l'ancien régime ont commencé à fuir en quête d'un refuge. Le Niger a confirmé, mercredi, la présence d'une dizaine de personnalités proches de Mouammar Kadhafi sur son territoire.
Plusieurs dizaines de véhicules civils et militaires en provenance de la Libye ont convergé ces derniers jours vers le Niger. Les membres de ce convoi libyen sont surtout des proches du colonel Mouammar Kadhafi. Il s'agit notamment de Mansour Daw, ancien ministre de la Communication et chef des brigades sécuritaires du régime. Même si les autorités de Niamey ont dans un premier temps démenti l'information, elles l'ont finalement confirmée mercredi. «Le Niger a accueilli une dizaine de personnalités proches de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi», a affirmé le ministre nigérien de l'Intérieur Abdou Labo. Mais Niamey précise toutefois que «ces fugitifs» ont été accueillis pour des raisons humanitaires. «C'est pour des raisons humanitaires que nous les avons accueillis, ce sont des fugitifs et nous les avons reçus à notre corps défendant», a ajouté le ministre de l'Intérieur.
Cependant, l'identité des autres membres du convoi libyen n'a pas été révélée et cela alimente d'ailleurs les rumeurs. D'aucuns affirment que Mouammar Kadhafi lui-même et son fils Seif al-Islam font partie du convoi. «Officiellement et selon les informations que nous avons reçues, Mouammar Kadhafi n'est pas sur le territoire libyen», a souligné Abdou Labo. Niamey n'a pas non plus exclu l'éventualité d'offrir l'asile politique à l'ex-dictateur libyen. «Lorsque la question se posera, nous aviserons», a-t-il expliqué. Mercredi matin encore, le CNT a fait savoir que le colonel Mouammar Kadhafi a réussi à quitter la ville de Bani Walid, toujours encerclée par les rebelles, pour rejoindre le désert au sud du pays. Toutefois, les chances de l'ex-dirigeant libyen de se voir offrir un refuge en Afrique subsaharienne s'amenuisent puisque le Burkina Faso qui lui avait proposé l'asile politique la semaine dernière, vient de se rétracter. «Le problème de la venue de Mouammar Kadhafi ne nous est aucunement posé. Et nous ne considérons pas la question. Nous ne voyons pas pourquoi nous allons nous mouiller et nous créer des problèmes», a déclaré Alain Edouard Traoré, le porte-parole du gouvernement. Pour rappel, une partie de la famille Kadhafi, son l'épouse, sa fille et deux de ses fils, se trouve actuellement en Algérie.
Sur le terrain, la nouvelle équipe s'organise pour remettre les pendules à l'heure. Les défis qui attendent les nouvelles autorités libyennes sont de plusieurs ordres. D'abord, il y a la réconciliation nationale qui représente d'ailleurs l'un des plus grands chantiers du Conseil national de transition(CNT). Il s'avère impératif de ressouder les liens entre les différentes tribus qui composent la Libye pour un avenir prospère du pays après six mois de guerre. Ensuite vient le volet économique. Le pays doit se relever de la crise qui a provoqué la baisse de ses revenus. «Nous avons hérité d'une économie complétement désorganisée», a souligné Abdallah Chamia, le chargé de l'économie au sein du bureau exécutif transitoire. Pour lui, la diversification de l'économie est désormais cruciale. «Il n'y a pas qu'un seul secteur qui apporte de la valeur ajoutée», a-t-il fait remarquer en faisant allusion aux immenses réserves de pétrole du pays. En ce qui concerne la population, les nouvelles autorités doivent rétablir l'eau et le courant notamment à Tripoli où de nombreux ménages sont toujours à la traîne. La sécurité des biens et des personnes aussi doit être rétablie par le nouveau régime de Tripoli.
Par ailleurs, une conférence sur la sécurité dans la région du Sahel s'est ouverte hier à Alger. Le Niger, la Mauritanie, le Mali et l'Algérie (pays hôte) ainsi que des experts de l'Union européenne et des représentants de l'ONU ont pris part à cette rencontre qui s'achève aujourd'hui. Les participants ont notamment abordé la question du terrorisme dans la région. Il a été question pour eux d'évaluer la stratégie de lutte contre le trafic d'armes au Sahel et la présence d'Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) qui a perpétré plusieurs attentats en Algérie ces derniers mois. Les experts ont également débattu de la capacité des nouvelles autorités libyennes à contenir le risque du terrorisme que redoutent de nombreux observateurs de la région après l'effondrement du régime Kadhafi. La profusion d'armes de tous genres depuis le début du conflit alimente beaucoup d'inquiétudes et fragilise la sécurité de la sous-région. Il faut toutefois souligner que ni les autorités du CNT ni le Maroc n'ont pas été conviés à cette rencontre.
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