C'est sur sa page Facebook que l'armée a communiqué un démenti sur les rumeurs de mise en liberté du président déchu Housni Moubarak. Une rumeur lancée mardi par le journal indépendant Al-Chourouk. C'est sur sa page Facebook que l'armée a communiqué un démenti sur les rumeurs de mise en liberté du président déchu Housni Moubarak. Une rumeur lancée mardi par le journal indépendant Al-Chourouk. L'armée égyptienne dirige toujours le pays, en attendant les élections législatives et présidentielles. C'est elle qui fera en sorte que justice soit faite, sur les abus de pouvoir et autres détournements de fonds de la famille Moubarak. « Ce qui a été rapporté dans les médias sur le fait que le Conseil suprême pourrait s'orienter vers une grâce pour l'ancien président Hosni Moubarak ou sa famille n'est absolument pas vrai », indique l'armée dans son communiqué posté sur Facebook. Cette déclaration vient au lendemain d'un article publié dans la presse égyptienne. En échange d'excuses au peuple, et en abandonnant de sa fortune, un quotidien cairote laissait supposer que Moubarak pouvait obtenir l'amnistie. L'ex président préparait ainsi, selon Al-Chourouk, « une lettre, qui sera diffusée sur les chaînes égyptiennes et arabes, dans laquelle il demande pardon, pour lui et sa famille, pour toutes les offenses qu'ils ont pu causer à la population ». Information formellement démentie par l'armée. La justice égyptienne a remis en liberté mardi l'épouse de l'ex-président égyptien, Hosni Moubarak, après qu'elle a remis ses avoirs financiers à l'Etat. L'organisme judiciaire chargé de la lutte contre l'enrichissement illicite a indiqué mettre fin à la détention préventive de Suzanne Moubarak, qui a «remis à l'Etat tous ses avoirs dans les banques en Egypte», soit quelques 4 millions de dollars. Cette décision de l'ancienne Première dame d'Egypte, âgée de 70 ans, sous le coup d'une enquête sur sa fortune, avait été annoncée lundi soir par l'agence officielle Mena. Le juge Assem al-Gohari, a déclaré que l'enquête n'était pas close, mais que compte tenu de cette attitude coopérative «sa remise en liberté est une procédure normale qui s'appliquerait à tout le monde», a-t-il dit. Moubarak et ses deux fils sont sous le coup d'enquêtes sur l'origine de leur fortune et pour la répression des manifestations anti-régime de janvier et février, qui ont fait officiellement plus de 800 morts. Le Caire a demandé le gel des avoirs des Moubarak à l'étranger, et la Suisse a annoncé avoir bloqué 320 millions d'euros appartenant à l'ancien président et à son entourage, sans toutefois en donner le détail. S.L.(avec agence)