L'équipe de Julian Assange a encore frappé. Le site WikiLeaks a dévoilé dimanche plus de 250.000 documents classés confidentiels, dévoilant des informations qui dérangent. La diplomatie américaine se retrouve à nue, effeuillée par le site d'information Wikileaks, qui expose tous ses dessous sans complexes. En tout, 250.000 mémos confidentiels viennent d'être publiés sur le site WikiLeaks. Ces nouvelles révélations secouent sérieusement les relations entre les Etats-Unis et de nombreux pays. Et il y a de quoi… De nombreux dirigeants sont décrits par les soins des diplomates américains, qui ne mâchent par leurs mots. Vladimir Poutine est ainsi qualifié de «mâle dominant» et le président Medvedev de dirigeant «hésitant». «Autoritaire», «susceptible», «roi nu» : tels sont les mots qui viennent décrire le président français Sarkozy. Angela Merkel en prend pour son grade également : «Elle craint le risque et se montre rarement créative», écrit l'ambassade américaine à son sujet dans un câble du 24 mars 2009. Côté Libye, la «blonde voluptueuse», «infirmière ukrainienne», est mentionnée comme étant aux petits soins du dirigeant Kadhafi. Outre les jugements corrosifs sur les chefs d'Etat, les mémos révèlent que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan «hait tout simplement Israël», selon les diplomates américains à Ankara qui commentent sa réaction à l'offensive israélienne contre Gaza en 2008-2009. Autre coup d'éclat : le roi Abdallah d'Arabie Saoudite a incité Washington à attaquer l'Iran pour «couper la tête du serpent» et mettre fin à son programme nucléaire. La Maison Blanche, gênée par ces révélations, a condamné la publication, la jugeant «irresponsable et dangereuse». Cette nouvelle vague d'informations dérangeantes confirme Julian Assange dans son statut de bête noire du Pentagone.