Les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc sont passés de 3,4 % du PIB durant la période 2000-2004 à 4,2 % pour la période 2005-2012. C'est ce que rapporte le dernier tableau de bord des indicateurs macro-économiques que vient de publier la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), au ministère de l'Economie et des finances. Selon ce document, la répartition géographique des IDE montre que la France et l'Espagne, premiers pays investisseurs au Maroc, ont vu leurs parts respectives baisser, passant de 51,5 % et 26,9 % entre 2000 et 2004, à 46,6 % et 10,9 % entre 2005 et 2011. Entre ces deux périodes, d'autres pays ont augmenté leurs investissements au Maroc, tels que les Emirats arabes unis (8,9 %), l'Union économique belgo-luxembourgeoise (4,2 %), la Suisse (4,1 %), la Grande Bretagne (4,1 %) et le Koweït (3,8 %). Sur le plan sectoriel, l'immobilier arrive au premier rang avec une part de 21,7 % durant la période 2005-2011, suivi du tourisme (18,5 %). Toutefois, il est indiqué que des baisses des IDE ont été enregistrées dans les secteurs de l'industrie et des télécommunications, respectivement de 14,2 et de 16,8 %. Le solde du compte s'est détérioré entre les périodes 2000-2004 et 2005-2012, passant de 2,4 % du PIB à -4,3 %. Cette situation est due, principalement, à la progression des exportations des biens, à un rythme moins élevé que celui des importations.