Le poids des créances sur l'économie dans le Produit intérieur brut (PIB) nominal est passé à 84,5 % durant la période 2005-2012 contre 51,6 % pour la période 2000-2004. Cette amélioration est due à l'amplification du rythme haussier des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers, notamment les crédits immobiliers et à la consommation, ainsi que des concours aux sociétés de financement. C'est ce qu'explique la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), qui vient de publier son tableau de bord des indicateurs macro-économiques pour le mois d'avril. Pour leur part, les créances nettes sur l'Administration centrale ont connu une réduction remarquable. Elles sont passées de 23 % durant la période 2000-2004 à 12,1 % durant la période 2005-2012. Les banques ont accordé un total de crédits d'environ 718 milliards de dirhams (MMDH) en 2012, contre 687 MMDH en 2011, marquant un taux de progression annuel moyen de 14,6 %. Rapportés au PIB, les crédits à l'économie ont représenté 85,1 % en 2012, contre 85,6 % en 2011. La structure des crédits fait ressortir une baisse de la part des comptes débiteurs et des crédits de trésorerie dans le total des crédits bancaires de 3,7 points entre 2005 et 2012, pour se situer à 25,9 %. Contre la tendance, les crédits immobiliers ont enregistré une forte progression avec un Taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 21,7% durant la période 2005-2012. Cette expansion a amélioré le poids de ces crédits dans le total des créances sur l'économie de 21 %, en 2005 à 30,6 % en 2012, en raison des mesures d'encouragement à l'acquisition de logements et la baisse des taux d'intérêt. Quant à la part des crédits à l'équipement dans le total des crédits accordés à l'économie, elle a augmenté de 17,7 % en 2005, à 19,2 % en 2012, tandis que la part des crédits destinés à la consommation est passée de 4 à 5,5 %. En revanche, la part des créances en souffrance dans les créances sur l'économie a connu une baisse remarquable, atteignant 4,9 % en 2012, contre 16,3 % en 2005, note la même source.