Trente-six nouveaux cas de variole du singe ont été signalés au Royaume-Uni, portant à 56 le nombre total des infections dans le pays, ont annoncé, lundi, la responsable médicale de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), Susan Hopkins. Dans un communiqué, l'UKHSA recommande aux cas contact de s'isoler pendant une période de 21 jours, notant toutefois que le risque pour la population reste « faible ». Bien qu'il n'existe pas de vaccin contre la variole du singe, qui se guérit généralement d'elle-même, un vaccin contre la variole peut être utilisé pour protéger les cas contact, relève la même source, notant que des doses de vaccins ont été envoyées en Ecosse, où un premier cas a été identifié. La maladie peut être transmise par contact rapproché avec une personne infectée ou contact avec des objets qu'elle a utilisés, comme des vêtements, de la literie ou des ustensiles, selon l'UKHSA. Outre le Royaume-Uni, plusieurs pays occidentaux dont la France, l'Allemagne, les Etats-Unis, l'Espagne ou encore la Suède ont recensé des cas. Les symptômes recouvrent fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent survenir, passer par différentes phases avant de former une croûte et de tomber. La semaine dernière, le directeur régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe, Hans Kluge, a prévenu que la propagation de la variole du singe risque de s'accélérer dans la région à l'occasion des fêtes et des festivals des mois d'été.