Le directeur régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe, Hans Kluge, a indiqué vendredi qu'il craignait que la propagation de la variole du singe ne s'accélère dans la région à l'occasion des fêtes et des festivals des mois d'été. « Alors que nous entrons dans la saison estivale dans la région européenne, avec des rassemblements de masse, des festivals et des fêtes, je crains que la transmission ne s'accélère », a indiqué Hans Kluge dans un communiqué. Alors qu'au moins huit pays européens ont recensé des malades, le responsable a estimé que l'étendue de la transmission est « atypique », soulignant que « tous les cas récents sauf un n'avaient pas voyagé dans des zones où la variole du singe est endémique ». Vendredi, le Royaume-Uni a annoncé avoir enregistré onze nouveaux cas du virus, portant à 20 le nombre de personnes contaminées dans le pays. La France, la Belgique et l'Allemagne ont par ailleurs signalé leurs premiers cas. Selon la responsable médicale de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), Susan Hopkins, « cette hausse devrait continuer dans les prochains jours ». Les symptômes recouvrent fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d'autres parties du corps donc les parties génitales, avant de passer par différentes phases, de former une croûte et de tomber. Il n'existe pas de traitement pour la variole du singe, qui se transmet par contact avec une personne atteinte ou ses liquides organiques. Cette infection virale se guérit d'elle-même.