Des cas de la variole du singe ont été détectés au Canada et aux Etats-Unis. Une trentaine de cas suspects ou confirmés de variole du singe chez des humains en Espagne et au Portugal. "Plusieurs cas de variole du singe sont à l'étude dans la métropole" de Montréal, indique ce mercredi Radio-Canada, quelques heures après l'annonce de nouveaux cas en Espagne et au Portugal. Les autorités sanitaires de la métropole canadienne de Montréal examinent plus d'une dizaine de cas suspects de variole du singe, a rapporté ce mercredi la chaîne publique Radio-Canada, tandis que les Etats-Unis ont confirmé un cas originaire du Canada. Cette maladie peu fréquente se manifeste généralement par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des éruptions cutanées sur les mains et le visage, comme une varicelle. "La santé publique de Montréal confirme que plusieurs cas de variole du singe sont à l'étude dans la métropole", indique Radio-Canada, précisant qu'"au moins 13 cas" sont en cours d'examen dans la ville francophone. Des médecins ont signalé les cas suspects à la suite de diagnostics réalisés par trois cliniques spécialisées dans les infections sexuellement transmissibles, selon cette même source. De l'autre côté de la frontière, les autorités sanitaires de l'Etat américain du Massachussetts ont confirmé un cas de cette maladie, le premier de l'année aux Etats-Unis, détecté chez un adulte qui a récemment voyagé au Canada. "Le cas ne présente aucun risque pour le public, et la personne est hospitalisée et en forme", ont indiqué dans un communiqué les autorités du Massachussetts, qui collaborent avec les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la principale agence sanitaire fédérale du pays. Les CDC, qui disent surveiller les cas de cette maladie récemment détectés en Europe, ont souligné que "n'importe qui, quelle que soit son orientation sexuelle, peut propager la variole du singe". Une trentaine de cas suspects en péninsule ibérique Endémique en Afrique de l'Ouest, la variole du singe a été détectée mercredi en Espagne et au Portugal après avoir touché le Royaume-Uni début mai. « Plus de vingt cas suspects » chez des humains ont été repérés « dans la région de Lisbonne (ouest), parmi lesquels cinq ont été confirmés », a annoncé la Direction générale de la santé du Portugal dans un communiqué. « Ces cas, pour la majorité des jeunes, tous de sexe masculin, présentaient des lésions ulcéreuses », a précisé l'autorité sanitaire.
En Espagne, huit cas suspects ont été signalés et « doivent encore être confirmés » par des analyses, a indiqué le ministère espagnol de la Santé. Selon les autorités espagnoles et portugaises, qui ont déclenché une alerte sanitaire nationale, cette maladie rare est peu contagieuse entre humains, dépourvue de traitement et se guérit généralement d'elle-même. Les symptômes de cette maladie virale appelée « monkeypox », recouvrent notamment fièvre, mal de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d'autres parties du corps. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a dit mardi vouloir faire la lumière sur les cas de variole du singe, avec l'aide du Royaume-Uni où depuis le 6 mai, sept cas ont été identifiés, dont quatre cas chez des personnes s'identifiant comme « homosexuelles, bisexuelles ou des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes », selon l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA). A l'exception du premier cas - la personne infectée avait récemment voyagé au Nigeria –, les malades ont été contaminés au Royaume-Uni, faisant craindre une transmission communautaire. Depuis le 6 mai, sept cas de variole du singe ont été identifiés au Royaume-Uni, dont quatre chez des personnes s'identifiant comme "homosexuelles, bisexuelles ou des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes", selon l'agence britannique de sécurité sanitaire. L'Espagne et le Portugal ont également annoncé plus tôt ce mercredi avoir recensé plus d'une quarantaine de cas suspects ou confirmés de variole du singe.