Le Maroc prépare un plan de surveillance et de riposte à la variole du singe. Tout cas suspect ou probable de variole du singe doit être immédiatement déclaré à l'autorité sanitaire dont relève la structure sanitaire du public comme du privé. L'autorité sanitaire coordonne, en urgence, avec le service régional de Santé publique la vérification de la définition de cas et procède à l'investigation épidémiologique dès que le cas est classé comme cas probable. Pour chaque cas, une fiche d'investigation est renseignée et envoyée au Centre national d'opérations d'urgence en santé publique (CNOUSP). C'est ce que prévoit le ministère de la Santé dans le cadre du Plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe (Monkeypox). Les détails de ce plan ont été communiqués, le 20 mai, à l'ensemble des composantes de l'écosystème de santé, que ce soit dans le public ou le privé Rappelons que plusieurs pays occidentaux dont la France, la Suisse, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l'Espagne ou encore la Suède ont recensé des cas. La variole du singe ou « orthopoxvirose simienne » est une maladie rare dont le pathogène peut être transmis de l'animal à l'homme et inversement. Ses symptômes ressemblent, en moins grave, à ceux que l'on observait dans le passé chez les sujets atteints de variole: fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, dorsales, au cours des cinq premiers jours. Puis apparaissent des éruptions cutanées, des lésions, des pustules et enfin des croûtes. Il n'existe pas de traitement pour la variole du singe, qui guérit en général spontanément et dont les symptômes durent de 14 à 21 jours.